L’Union républicaine pour la démocratie (URD), présidée par Danièle Boni Claverie, dit se retirer de la course à la succession du président Alassane Ouattara à la tête de l’État.
Boni Claverie: « L’URD ne peut cautionner le braquage électoral que constitue le 3ème mandat »
C’est ce lundi 31 août 2020 que l’ex-ministre de la Communication, Danièle Boni Claverie, a annoncé sa décision de retirer sa candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.
L’opposante invoque, pour justifier cette décision, le refus de l’ URD, son parti, de cautionner la candidature « anticonstitutionnelle » du président Ouattara à un troisième mandat.
L’ancienne ministre confie que son parti a toujours affirmé sa volonté de participer aux élections mais pas « à n’importe quelles conditions ». « Je décide donc, avec l’accord de mon parti, de retirer ma candidature à l’élection présidentielle», a-t-elle indiqué.
«Nous ne voulons plus que des Ivoiriens meurent pour un scrutin. L’URD se refuse à envoyer nos compatriotes à l’abattoir sans une réconciliation effective qui implique la libération de tous les détenus d’opinion dont 5 députés », a déclaré Danièle Boni Claverie.
Puis d’ajouter: « L’URD ne peut cautionner le braquage électoral que constitue le 3ème mandat du Chef de l’Etat. Mon parti rejette toute idée de laisser cette CEI, une Institution qui n’a aucune légitimité à nos yeux, contrôler le processus électoral ».