La FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) a interrompu la rentrée scolaire à l’École normale supérieure (ENS) qui devait se dérouler le lundi 7 septembre 2020. Le syndicat dirigé par Alla Saint Clair reproche aux dirigeants de ladite école d’ignorer les revendications des étudiants. Depuis, le ton monte.
La FESCI accuse gravement la direction de l’ENS
La rentrée scolaire à l’École normale supérieure n’a pu s’effectuer le lundi 7 septembre 2020 comme il était initialement prévu. Et pour cause, la FESCI s’est vivement opposée à la reprise des cours dans cette école. Saint Clair Allah, le secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire, a expliqué dans une note les raisons qui ont poussé son organisation à prendre une telle décision. Selon le « général Makélélé », le syndicat s’oppose « aux frais annexes injustifiés » auxquels sont soumis les étudiants de l’ENS.
Il s’agit notamment de l’inscription pédagogique fixée à 12 000 FCFA, la visite médicale s’élevant à 15 000 FCFA, les frais de retrait de diplôme qui coutent 4 000 FCFA, la cotisation pour la fête de fin d’année à hauteur de 18 000 FCFA, le tissu pour l’uniforme à 27 000 FCFA, le macaron à 3 000 FCFA, payable uniquement et obligatoirement dans une boutique imposée par l’administration de l’ENS.
À travers son communiqué, la FESCI demande à l’ENS de satisfaire au paiement régulier des étudiants, mais également de leur accorder la liberté de choisir leur banque tout en permettant la liberté d’expression. L’organisation syndicale a aussi appelé à la réhabilitation des délégués d’étudiants injustement destitués et à l’organisation d’élection transparente et inclusive pour le choix du délégué général de la 55e promotion. La FESCI n’a pas manqué de demander à la direction de l’ENS de mettre fin au paiement des frais annexes. Ci-dessous l’intégralité du communiqué publié par Saint Clair Allah :