C’est officiel ! Henri Konan Bédié est le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) à la présidentielle du 31 octobre 2020. Il a été investi le samedi 12 septembre à la place Jean Paul II de Yamoussoukro. Depuis la ville natale de feu Félix Houphouët-Boigny, l’ancien président ivoirien a fait une promesse.
Bédié s’engage pour un « gouvernement de large ouverture »
Les militants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ont pris d’assaut la place Jean Paul II de Yamoussoukro pour l’investiture d’Henri Konan Bédié, leur candidat à la présidentielle d’octobre prochain.
Ancien allié d’Alassane Ouattara, le « sphinx » de Daoukro, 86 ans, a décidé de s’engager dans la lutte pour la conquête du pouvoir d’Etat. Dans son adresse à ses partisans, l’ex-président ivoirien (1993-1999) a pris un engagement.
« Une fois élu je m’engage à former un gouvernement de large ouverture », a déclaré le candidat du plus vieux parti politique de Côte d’Ivoire. Henri Konan Bédié a aussi promis d’engager une réforme au sein de la police et de la gendarmerie, non sans promettre « le retour de tous les exilés et la libération de tous les prisonniers politiques de la crise postélectorale de la Côte d’Ivoire ».
Il faut noter que la candidature du natif de Daoukro est vivement contestée par ses adversaires politiques, qui estiment qu’Henri Konan Bédié n’a pas démissionné du Conseil constitutionnel dans le délai.
« Depuis octobre 2013, Henri Konan Bédié est président d’un parti politique conformément aux lois de la République. Comme tel, l’article 131 de la Constitution du 8 novembre 2016 le démet d’office du Conseil constitutionnel et il perd sa qualité de membre de cette institution », a rétorqué l’honorable Marius Konan, proche du président du PDCI.
Après avoir été aux côtés d’ Alassane Ouattara pendant plus de cinq ans, Henri Konan Bédié a refusé de s’engager dans le projet du parti unique du chef de l’Etat et mène seul sa barque.