Dimanche 24 juin 2020, Meité Sindou a officiellement annoncé son départ de Générations et peuples solidaires (GPS), le mouvement politique fondé par Guillaume Kigbafori Soro, suite à son divorce d’avec Alassane Ouattara. Quatre mois après, c’est la guerre entre les deux hommes.
Pourquoi Meité Sindou en veut à Guillaume Soro
Dimanche 24 juin 2020, Meité Sindou a officialisé son départ de Générations et peuples solidaires. Le conseiller de Guillaume Soro avait publié un courrier exprimant la décision de se séparer de l’ancien président de l’Assemblée nationale. « Par le présent courrier, je vous adresse ma démission du Mouvement générations et peuples solidaires (GPS). Cette démission vaudra ainsi simultanément pour mes qualités d’adhérent, de membre du Conseil d’orientation et de coordination », s’était exprimé l’ex-secrétaire à la bonne gouvernance et au renforcement des capacités dans la note.
Aujourd’hui, les relations sont tendues entre Guillaume Soro et Meité Sindou. En effet, l’ancien conseiller du député de Ferké a bandé les muscles contre le patron des soroistes, qu’il accuse d’usurpation. « Alors que nous avons annoncé sur la Nouvelle Chaîne Ivoirienne (NCI), le lancement prochain de NORD SUD INFOS, média tout numérique le 4 septembre dernier, nous découvrons ce jour, cette publication pirate sur le web. Naturellement, nous ne nous y reconnaissons pas », a écrit Meité Sindou dans une publication sur Facebook en réaction à la création d’un nouveau média proche de Guillaume Soro.
« Dans le monde des médias en Côte d’Ivoire, cela est su : NORD SUD fait partie intégrante de notre patrimoine intellectuel. Nous avons démissionné de Générations et Peuples Solidaires (GPS), le mouvement de Guillaume Soro, clairement et officiellement, le 26 juin 2020. Il est donc évident que nous sommes partis avec NORD SUD dans nos bagages », a enfoncé Meité Sindou qui soutient que son titre « continue de hanter certains esprits, de charrier certaines nostalgies ».
L’ex-cadre de GPS est allé plus loin en accusant Guillaume Soro de vol et d’usurpation. « Mais vous savez ce que dit l’adage : l’habit ne fera pas le moine. De même, un titre, à lui tout seul, ne suffira pas à produire un Grand cru journalistique. Quand on prétend vouloir « gouverner autrement « , on invente l’avenir. On ne copie pas le présent. On a donc là un cas patent, certainement pathologique, d’imposture chronique. Vous êtes donc prévenus cher(e)s compatriotes : L’imposture est au détour de chacun de ses actes, de chacune de ses paroles », a-t-il martelé.