Benjamin Tehe, cadre de LIDER (Liberté et démocratie pour la République), un parti politique de l’opposition, est très remonté contre le Conseil constitutionnel après la publication de la liste des candidats retenus pour la présidentielle du 31 octobre 2020. Le délégué régional à l’implantation Allemagne-Autriche du parti fondé par Mamadou Koulibaly a tiré à boulets rouges sur Koné Mamadou.
Benjamin Tehe clashe violemment Koné Mamadou
Dans une note dont copie nous est parvenue, Benjamin Tehe s’en est ouvertement pris à Koné Mamadou, qui a publié la liste des candidats retenus en vue de la présidentielle d’octobre le lundi 14 septembre 2020.
« Il s’agissait plutôt d’un putsch. C’est tout simplement le viol des lois qui continue, rien de plus. Cette institution s’est substituée en un véritable gang des temps modernes pour pondre un document qui sort droit du laboratoire de fraude électorale du RDR (Rassemblement des républicains »), a-t-il déclaré.
Pour lui, « la forme et le fond de cette décision ne sont que la pure invention des réseaux mafieux qui n’aspirent qu’à retarder ce pays qui espérait tendre vers sa marche glorieuse de liberté et de démocratie ».
Le proche de Mamadou Koulibaly soutient que « le Conseil constitutionnel malheureusement fait partie des maillons utilisés par Ouattara pour assassiner la démocratie. Ces résultats ne sont pas acceptables et cela augure des lendemains sombres pour notre pauvre nation.
Il faut rappeler que la candidature de Mamadou Koulibaly, le mentor de Benjamin Tehe, a été invalidée par l’institution dirigée par le juge hors hiérarchie Koné Mamadou. Le délégué régional Allemagne-Autriche de LIDER préfère mettre en garde:
« Soit, tout est remis à plat pour créer les conditions d’une élection sans Ouattara ou le pays traversera encore une zone de turbulence. Mon parti certainement se prononcera devant la presse, mais en tant que citoyen ; je m’insurge contre ce putsch civil pour emprunter les termes de mon candidat Mamadou Koulibaly. »
Par ailleurs, Benjamin Tehe appelle les Ivoiriens à faire barrage par tous les moyens à cette forfaiture, mais également à la désobéissance civile et à la résistance.
« Personne ne viendra lutter pour nous et faire notre bonheur. C’est à prix que nous obtiendrons notre indépendance. La France pousse les pions et joue les équilibristes. Ouattara n’est qu’une marionnette qui cherche à faire plaisir à ses maitres. Elle est dans le coup avec Alassane Ouattara et cette fois, le peuple devra considérer tous ces paramètres », a-t-il soutenu.