Jeudi 1er octobre 2020, Pascal Affi N’guessan, candidat à la présidentielle du 31 octobre, a échangé avec une délégation de Liberté et démocratie pour la République (LIDER), le parti de Mamadou Koulibaly. La rencontre a tourné autour de la mise en place d’une stratégie commune visant à faire plier Alassane Ouattara dont la candidature est jugée illégale par l’opposition ivoirienne.
Affi N’guessan a échangé avec une délégation de LIDER
Pascal Affi N’guessan est résolument engagé dans le combat contre un 3e mandat d’Alassane Ouattara. Le candidat du Front populaire ivoirien à l’élection présidentielle d’octobre 2020 se bat aux côtés d’ Henri Konan Bédié afin d’obtenir la dissolution du Conseil constitutionnel et de la Commission électorale indépendante (CEI), mais également le retrait de la candidature du président sortant.
C’est dans cet objectif que l’ancien Premier ministre ivoirien, après avoir échangé avec la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP) de Kabran Appiah et Gervais Coulibaly, s’est entretenu avec une délégation de Liberté et démocratie pour la République de Mamadou Koulibaly. Les émissaires du maire d’Azaguié, conduits par Monique Gbekia et Affi N’guessan se sont entretenus sur la mutualisation des forces de l’opposition en vue de contraindre le pouvoir RHDP à mettre en place des institutions électorales crédibles et justes, a-t-on appris auprès d’un proche du député de Bongouanou.
Notons que Pascal Affi N’guessan a annoncé le retrait de sa plateforme AFD (Alliance des forces démocratiques) de la Commission électorale indépendante. Il dénonce l’ « attitude méprisante » de l’actuel pouvoir, « source de menaces sociales et politiques » et qui débouche sur la « montée des dérives verbales et des tensions de toutes formes dans l’opinion nationale ». Cette décision de l’ex-Premier ministre de Laurent Gbagbo s’inscrit dans la logique de l’opposition de forcer Alassane Ouattara à satisfaire leurs exigences. Mais de son côté, le chef de l’État ne semble pas prêt à plier l’échine et tient à organiser l’élection présidentielle le 31 octobre.