Au lendemain du meeting de l’opposition, qui s’est tenu le samedi 10 octobre 2020, Maurice Kakou Guikahué, a sorti les griffes contre le pouvoir d’Alassane Ouattara. Dans une déclaration, le secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’Henri Konan Bédié accuse le pouvoir d’avoir tenté d’empêcher la rencontre des partis politiques de l’opposition.
Après le meeting de l’opposition : Guikahué en colère contre Ouattara
Les adversaires politiques d’Alassane Ouattara étaient au stade Félix Houphouët-Boigny pour un meeting dont l’objectif était de dire « non » à un 3e mandat du président sortant. Henri Konan Bédié (PDCI), Pascal Affi N’guessan du Front populaire ivoirien (FPI), Mamadou Koulibaly de Liberté et démocratie pour la République (LIDER) ou encore Albert Mabri Toikeusse de l’UDPCI (Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire) ont marqué de leurs présences ce rendez-vous de l’opposition.
Mais selon Maurice Kakou Guikahué, le pouvoir d’Alassane Ouattara a manoeuvré afin d’empêcher les militants de l’opposition de regagner le stade Félix Houphouët-Boigny, lieu devant accueillir la manifestation.
« De nombreuses entraves en vue d’empêcher l’arrivée de nos militants, de nos sympathisants et des populations au stade Félix Houphouët-Boigny ont été perpétrées par le régime du RHDP, en complicité avec certains éléments des forces de l’ordre », a déclaré le secrétaire exécutif en chef du PDCI dans un communiqué.
Le proche collaborateur d’Henri Konan Bédié affirme que le cortège du président Henri Konan Bédié a été bloqué » pendant que « des transporteurs, qui devaient convoyer des participants, ont été instrumentalisés pour se désister au dernier moment ».
Poursuivant, l’ex-ministre de la Santé ajoute que « des cars transportant les militants ont été empêchés d’arriver sur le site de la manifestation ». Il a aussi signalé que « les cars qui ont pu arriver d’Adjamé, d’Abobo, d’une manière générale du nord et du nord-est d’Abidjan, ont été stoppés au niveau de Fraternité matin, pour créer des difficultés supplémentaires aux militants qui ont dû se rendre à pied au stade ».
Maurice Kakou Guikahué dénonce par ailleurs l’attaque des cars transportant leurs militants par des individus armés de machettes et de gourdins et la présence des véhicules de police avec du matériel de combat dans l’objectif d’intimider les militants.