Les cours sont suspendus depuis ce lundi 19 octobre 2020, dans nombre d’établissements primaires et secondaires publics et privés du chef-lieu de l’Agnéby-Tiassa, Agboville. C’est peu avant 09h que des individus se réclamant de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire(FESCI), ont sillonné certaines écoles de la ville pour déloger élèves et enseignants à coups de sifflets. Ainsi, les tout-petits du primaire ont été libérés par leurs enseignants afin d’éviter d’éventuels débordements.
La FESCI mélange tout à Agboville
C’est le mercredi 14 octobre dernier, au cours d’une conférence de presse au Campus de Cocody, qu’Allah Saint Claire dit le National Makélélé, secrétaire général de la FESCI, donnait 72 heures au ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, pour la résolution de leurs revendications. Notamment: les problèmes de cotisations Coges, des frais annexes et des cas de fraude au Baccalauréat à la base de la violation du droit à l’éducation de milliers d’élèves.
C’est donc la non satisfaction de ces revendications, qui a engendré la perturbation des cours à Agboville. Une situation qui coïncide avec le mot d’ordre de désobéissance civile lancé par l’opposition ivoirienne.
« La FESCI, s’inscrivant dans une dynamique de paix et de promotion de l’excellence en milieux scolaires et universitaires, a entrepris depuis 2014 jusqu’à ce jour plusieurs démarches auprès du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement technique et la Formation professionnelle et certains membres du Gouvernement afin de solutionner ces problèmes. Mais, hélas !!! En réponse, nous nous sommes toujours heurtés soit à une administration hostile à nos requêtes, soit à la police nationale par des actions répressives », avait déploré le premier responsable de la FESCI.
Tizié T.
Correspondance particulière