Faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, tel était l’engagement qu’Alassane Ouattara avait pris à son accession à la Magistrature suprême. Lors de son interview à France 24 et RFI, le président ivoirien a fait un bilan reluisant de sa gestion.
Alassane Ouattara très fier de son bilan économique
Au terme de son second mandat, et alors qu’il entend briguer un troisième, Alassane Ouattara est très confiant à quatre jours de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Cette confiance s’est d’autant plus accrue que durant ses deux mandats, le chef de l’État a mis la Côte d’Ivoire en chantier.
Des ponts, des routes, l’adduction en eau potable, des écoles, des hôpitaux, en un mot, de nombreuses infrastructures économiques et des infrastructures socio-économiques de base ont vu le jour sous l’impulsion du Président Ouattara.
« Le revenu par tête d’habitant a doublé en Côte d’Ivoire pendant cette période, donc on ne peut pas dire que le taux de pauvreté n’a pas baissé. Puisque le revenu de l’Ivoirien moyen ou de la population moyenne a doublé malgré le taux d’immigration qui est de 25% », a déclaré ADO, avant d’ajouter :
« Mon ambition est de faire en sorte que dans les dix ans, on puisse doubler à nouveau le revenu par tête d’habitant. En ce moment-là, nous serons à 4 500 – 5 000 dollars qui est le revenu constaté dans les pays émergents. Aujourd’hui, nous sommes à 2 250, donc je suis très confiant sur l’avenir de la Côte d’Ivoire. »
Battant en brèche la thèse du socialiste Pascal Affi N’Guessan, Alassane Ouattara fait savoir que l’inégalité a baissé puisse que le taux de pauvreté a baissé.
« J’ai mon bilan, et les uns et les autres le savent. La Banque mondiale (BM) a même dit que la Côte d’Ivoire est aux portes du paradis », déclare fièrement le chef de l’Exécutif ivoirien. Puis il ajoute : « Non seulement le taux de croissance a augmenté, le taux de pauvreté a baissé, les services sociaux se sont améliorés, les infrastructures se sont améliorées. »
Ce bilan n’est pour autant pas partagé par l’opposition ivoirienne qui estime que la croissance dont se targue le pouvoir d’Abidjan n’impacte pas la vie de la population, et que beaucoup d’autres chantiers, dont celui de la réconciliation nationale sont totalement laissés en friches.