L’ ONG Agir pour la paix et le developpement (APD) interpelle les acteurs politiques ivoiriens sur la nécessité de privilégier le dialogue en vue d’un règlement pacifique de la crise qui prévaut en Côte d’Ivoire actuellement.
L’ APD interpelle les acteurs politiques sur les risques d’une situation explosive en Côte d’Ivoire
Au moment où la démocratie balbutie aux États-Unis-Unis, Au moment où la Côte d’Ivoire est confrontée à un mouvement de contestation de la réélection du Président de la République Alassane Ouattara au terme du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, un mouvement porté par la coalition de l’opposition qui a créé un Conseil national de transition (CNT) dirigé par l’ex-président Henri Konan Bédié,
Au moment où un climat délétère post- électoral tendu règne dans le pays, l’Ong Agir pour la paix et le développement (APD) appelle les parties impliquées dans la crise postélectorale en cours à opter le plus tôt possible pour la voie du dialogue, au risque d’un enlisement de la situation qui pourrait déboucher sur des évènements conflictuels comme en 2011, ce, au détriment des populations déjà sérieusement éprouvées et dont la plupart souhaitent une fin rapide de la spirale de mésentente, afin de retrouver leur train de vie normal.
En effet, un tel scénario impacterait négativement les ressorts économiques nationaux, les espoirs de milliers de désœuvrés et diplômés, le système éducatif marqué en partie par l’amorce de l’année scolaire 2020-2021, écornerait de fait l’image légendaire de la Côte d’Ivoire, havre de paix, léguée par le père fondateur Félix Houphouët-Boigny.
Dès lors, toutes les voix significatives devraient apporter leurs contributions, à l’instar de l’ex- chef d’État Laurent Gbagbo ayant préconisé, sous le statut de patriarche, la négociation, au cours d’un entretien très médiatisé le jeudi 29 octobre 2020 sur Tv5 Monde.
Un discours qui a, certes contribué à deux jours des élections, à apaiser les tensions sans pour autant stopper le flot d’incidents qui se répandent sur le territoire national. Il appartient donc de façon spécifique aux tenants du pouvoir, de créer les conditions facilitant l’instauration du cadre de rencontre et de discussions fructueuses, et à l’opposition de se rendre disponible à la participation effective, à la réalisation du cadre suprême de conciliation et de concorde, en vue de l’instauration d’une paix durable dans le pays.
Dieu bénisse la Côte d’Ivoire !
Fait à Abidjan, le 5 novembre 2020