L’information a envahi la toile le dimanche 8 novembre 2020. L’opposant ivoirien Pascal Affi N’guessan, arrêté dans la nuit du vendredi 6 au samedi 7 novembre 2020, aurait été victime de tortures de la part de policiers ayant procédé à son interpellation. La direction générale de la police nationale a démenti la nouvelle dans un communiqué.
Pascal Affi N’guessan n’a pas été torturé, selon la police
Affi N’guessan, le porte-parole du Conseil national de transition (CNT), était activement recherché par les autorités ivoiriennes pour « attentat et complot contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire national ». Il faut noter que l’opposition ivoirienne ne reconnaissant pas les résultats de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a décidé de mettre sur pied le CNT afin de conduire une transition dans le pays.
Pour le procureur de la République, Adou Richard, « à l’analyse, tous les actes perpétrés et commandités par les promoteurs de cet organe avaient pour finalité d’attenter à l’autorité de l’Etat afin de parvenir au renversement des institutions de la République ».
C’est dans le cadre des enquêtes relatives à cette affaire que Pascal Affi N’guessan a été interpellé dans la nuit du vendredi 6 au samedi 7 novembre 2020. Mais une information circulant sur la toile avançait que le président de l’autre branche du Front populaire ivoirien (FPI) aurait été torturé et serait décédé. La direction générale de la police a régi à travers le communiqué ci-dessous :
Une rumeur diffusée et entretenue sur les réseaux sociaux, fait état de ce que l’ex 1er Ministre Pascal Affi N’Guessan aurait subi des tortures et serait décédé.
La Police Nationale tient à informer l’opinion nationale et internationale que monsieur Pascal Affi N’Guessan, interpellé dans la nuit du 06 au 07 novembre 2020 dans le cadre d’une enquête pour complot et attentat contre l’autorité de l’Etat, se porte bien et n’a fait l’objet d’aucun acte de tortures.
La Police Nationale tient à rappeler que les auteurs de ces fausses informations qui n’ont d’autres objectifs que de semer l’émoi au sein de la population, sont passibles de poursuites judiciaires.