Le blocus imposé à la résidence de l’ ex-Premier ministre Pascal Affi N’guessan a été levé ce lundi 16 novembre 2020, a-t-on appris de sources proches de son parti, le FPI.
Après Bédié et Assoa Adou, Ouattara lève le blocus imposé à la résidence de Pascal Affi N’guessan
C’est une nouvelle qui va certainement contribuer à la décrispation du climat sociopolitique délétère qui prévaut en Côte d’Ivoire depuis la fin du scrutin controversé du 31 octobre 2020. De sources proches du Front populaire ivoirien, le blocus imposé à la résidence de Pascal Affi N’guessan, porte-parole du Conseil national de Transition (CNT), a été levé ce lundi 16 novembre 2020.
Après deux semaines de présence, les forces de l’ordre, déployées devant la résidence du président du FPI, se sont retirées peu avant 14 h 00 (GMT, heure locale) ce lundi. L’information est également confirmée par Charles Blé Goudé, depuis La Haye, après un coup de fil passé à l’épouse de l’ex-directeur de cabinet de Laurent Gbagbo.
«Lorsque je l’appelle pour prendre de ses nouvelles et lui témoigner mon soutien, mémé Ange m’annonce : » Mon fils, ils viennent de lever le BLOCUS devant la résidence », a réagi l’ex-patron de la galaxie patriotique. « Merci pour votre soutien à sa famille et bravo à son épouse qui a dû traverser cette épreuve dans la dignité », a-t-il poursuivi.
Depuis le mardi 3 novembre 2020, plusieurs leaders de l’opposition politique ivoirienne dont Pascal Affi N’guessan, Henri Konan Bédié, Assoa Adou et bien d’autres encore, ont vu leurs résidences être cernées par un important dispositif des forces de l’ordre qui empêchent toutes entrées et sorties. Une situation intervenue après que ces opposants ont annoncé la mise en place d’un Conseil national de transition (CNT) dont la mission devrait être de se substituer aux institutions actuelles de la République.
Dénonçant l’illégalité de la candidature du président Alassane Ouattara, l’opposition a refusé de prendre part à l’élection présidentielle du 31 octobre et a, par la même occasion, lancé un appel à la désobéissance civile. En plus du blocus imposé autour des résidences de certains de ses responsables, d’autres ont été arrêtés puis placés sous mandat de depôt pour « acte de sédition ». C’est le cas pour Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef du PDCI, principal parti de l’opposition.