Le collectif des syndicats de l’Enseignement primaire public a réagi suite aux interpellations, vendredi dernier, de 8 instituteurs-stagiaires en formation au CAFOP de Yamoussoukro, relativement à l’affaire du meurtre de l’Adjudant Sanogo Seydou, retrouvé enseveli non loin de son lieu d’agression sur l’axe Bouaflé-Yamoussoukro.
Arrestation de 8 instituteurs-stagiaires: L’ école ivoirienne à nouveau paralysée ?
Au moins 98 personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’affaire relative à l’assassinat de l’Adjudant Sanogo Seydou le 31 octobre 2020, jour de l’élection présidentielle.
Le corps du gendarme a été retrouvé enseveli en bordure de route entre les villages d’ Abouakouassikro et de Bonzi à quelques encablures de son agression par un groupe d’individus armés, en marge du scrutin présidentiel.
Selon le Collectif des syndicats de l’Enseignement primaire public, 8 instituteurs-stagiaires en formation au CAFOP de Yamoussoukro, feraient partie des individus mis aux arrêts par la gendarmerie nationale.
Et pourtant, informe le Collectif, ces enseignants ne sauraient être impliqués dans cette affaire dans la mesure où ces derniers n’ont rejoint leur lieu de stage, que seulement le lundi 16 novembre.
«Les camarades sont arrivés dans le village le 16 novembre 2020 et n’ont rien à avoir avec les évènements liés aux élections qui s’y sont déroulées», fait savoir le porte-parole Jérôme Ourizale.
Selon lui, les mis en cause ont été interpellés et conduits manu militari dans des lieux de détention en dépit des pièces administratives justifiant leurs identités, fournies par les chefs hiérarchiques de l’ Éducation nationale.
Le Collectif des syndicats de l’Enseignement primaire public promet de rencontrer ce mardi le procureur chargé du dossier afin que très rapidement soit obtenue la libération de leurs camarades.