Guillaume Soro n’est plus le bienvenu en France après son appel à un soulèvement militaire contre le pouvoir d’Alassane Ouattara. N’empêche que le président de GPS trouve le temps d’aller de pays en pays, apprend-on de Jeune Afrique
Guillaume Soro, ses pérégrinations de la Belgique à Dubaï…
Muni de son visa Schengen d’une validité de trois ans, Guillaume Soro n’est nullement en situation irrégulière sur le vieux continent. Emmanuel Macron avait en effet déclaré lors de son interview à JA que Soro n’a pas à créer le désordre en France. « Sa présence n’est pas souhaitée sur notre territoire tant qu’il se comportera de cette manière », avait précisé le président français.
Dans le même temps, les autorités judiciaires ivoiriennes ont transmis des mandats d’arrêts au Quai d’Orsay en vue d’appréhender Soro Kigbafori Guillaume et trois de ses proches. Des Ivoiriens de la diaspora viennent par ailleurs de saisir l’Union européenne pour l’extradition de l’ancien chef rebelle.
Isolé et quasiment affaibli, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne est cependant loin de se terrer. Mieux, il continue de voyager dans plusieurs pays d’Europe, et même au-delà. À en croire Jeune Afrique, le président de Générations et peuples solidaires (GPS) « se balade entre la France (qui lui a toutefois signifié qu’il n’est pas le bienvenu), la Suisse, la Belgique et Dubaï ».
En dépit de toutes les initiatives du pouvoir d’Abidjan pour mettre le grappin sur lui, Soro Guillaume reste pourtant déterminé dans sa fronde contre son ancien mentor. Adhérent au mot d’ordre de désobéissance civile lancé par l’opposition, le candidat recalé à la présidentielle a déclaré dans un récent tweet : « Nous devons continuer le combat pour la libération de notre pays! C’est le moment pour l’opposition ivoirienne de reprendre des forces et de repartir au combat! Tant que les motifs du combat existeront, nous ne ferons que notre devoir: continuer la lutte. »