Le sélectionneur Gérard Houllier est mort ce lundi 14 décembre après avoir subi une nouvelle opération de l’aorte dans un hôpital parisien.
Gérard Houllier rejoint Michel Hidalgo et Robert Herbin
L’ancien sélectionneur de l’équipe de France, de 1992 à 1994, et ancien entraîneur du PSG, de Liverpool ou encore de Lyon, Gérard Houllier est décédé dans la nuit du dimanche à lundi à l’âge de 73 ans. Une vague d’émotion s’est emparée du monde du foot dont ses anciens pour lui rendre hommage. « Aujourd’hui je suis très triste. Grâce à vous, j’ai pu jouer dans ce merveilleux Club de LFC. Un grand merci pour tout ce que vous avez fait pour moi. Paix à votre âme. Merci MR Gerrard houiller», écrit Djibril Cissé, sur twitter.
« Nous pleurons le décès de notre manager triplé, Gerard Houllier. Les pensées de tout le monde au Liverpool Football Club vont à la famille de Gerard et à de nombreux amis. Repose en paix, Gérard Houllier 1947-2020 », a indiqué Liverpool. Pour Darren Bent, ce départ est un grand vide. « Vous nous manquerez. Je ne pourrais pas parler assez haut de vous, pas seulement en tant que manager mais aussi en tant que personne», a fait savoir le joueur.
Instituteur puis professeur d’anglais, Gerard Houillier avait débarqué dans le football professionnel en entraînant Noeux-les-Mines, en D 2, avant de rejoindre Lens, en D 1, puis d’être consacré avec le PSG, champion de France en 1986. Il avait ensuite entamé une seconde carrière à la FFF, adjoint d’Henri Michel puis de Michel Platini en équipe de France, avant sa nomination au poste de sélectionneur, à l’été 1992, pour une aventure de seize mois qui aura fini dans le traumatisme de France-Bulgarie (1-2), et de l’élimination en Coupe du monde, en novembre 1993, au Parc.
Le décès de celui qui était devenu le conseiller de Jean-Michel Aulas à l’Olympique Lyonnais, est un coup dur pour le football français mais aussi pour Liverpool, club avec lequel le Français vivra un conte de fées durant 6 saisons. Il remporte notamment en 2001 deux coupes nationales (la FA Cup et la League Cup), la Coupe UEFA, puis la Supercoupe d’Europe. Il avait gardé un vrai pouvoir au sein du club lyonnais, et plusieurs décisions importantes continuaient de porter son sceau.