Un an déjà qu’Alain Lobognon et autres cadres de GPS sont écroués dans diverses prisons en Côte d’Ivoire. Cette interpellation intervient dans la foulée du retour manqué de Guillaume Soro à Abidjan.
Déjà « un an de détention arbitraire » pour les pro-Soro arrêtés en décembre 2019
23 décembre 2019, des cadres et militants de Générations et peuples solidaires (GPS) se précipitent au siège de leur mouvement politique, à Cocody Riviera Golf, pour tenir une conférence de presse en vue de prendre à témoins l’opinion nationale et internationale à propos des raisons du retour manqué de leur leader à Abidjan, ainsi que les circonstances de ce no show.
Alors que l’ancien ministre des Sports et Député de Fresco exposait devant la presse présente en ces lieux, qu’une descente musclée des forces de l’ordre a tout interrompu. Ce fut un véritable branle-bas ce jour-là. Une quinzaine de cadres de GPS, dont Alain Lobognon, Tehfour Koné, Félicien Sékongo, Soro Kanigui, pour ne citer que ceux-là, ont été arrêtés.
Mais le 23 septembre dernier, l’Honorable Soro Kanigui et certains proches de Guillaume Soro ont été libérés et placés sous contrôle judiciaire. D’autres continuent cependant de croupir en prison. À en croire certaines sources proches du palais, le Président Alassane Ouattara avait prévu, lors de son adresse à la Nation, le 6 août 2020, à la veille de l’indépendance, de leur accorder sa grâce, avant de se raviser dans la seconde mouture de son discours.
Quoi qu’il en soit, ce 23 décembre 2020, est l’an 1 de cette arrestation. Aussi, Générations et peuples solidaires (GPS) a ainsi tweeté : « 1 an de détention arbitraire parce qu’ils refusent les multiples propositions indécentes que le régime leur fait. 1 an de détention illégale pour leur refus de réciter les mensonges que le clan Ouattara leur dicte. Voici ce qu’est devenue la Côte d’Ivoire sous Alassane Ouattara. » Avant de publier des photos de ceux-ci, décomptant, seconde après seconde, le temps qu’ils ont passé en prison.