Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, réélu au premier tour avec 57,87 % des suffrages, a prêté serment ce lundi 28 décembre 2020, au palais des sports de Ouagadougou.
Burkina Faso: Prestation de serment du président Roch Marc Kaboré devant une dizaine de chefs d’Etat
« Je jure devant le peuple burkinabè et sur mon honneur de préserver, de respecter, de faire respecter la Constitution et les lois, de tout mettre en oeuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina Faso », a déclaré M. Kaboré qui doit diriger le pays pour les cinq années à venir.
Plusieurs chefs d’État dont celui de la Mauritanie, de la Guinée Bisseau, du Sénégal, du Liberia, du Togo, de la Guinée et de la Côte d’Ivoire ont effectué le déplacement. Pour le Mali, le chef d’Etat s’est fait représenter par son Premier ministre ainsi que les corps constitués et les corps diplomatiques accrédités au Burkina-faso et plusieurs personnalités.
Au total, 1.200 personnes dont une dizaine de chefs d’Etat africains, de chefs de gouvernement et de personnalités politiques ont assisté à la cérémonie. Après cette déclaration, Roch Marc Christian Kaboré a reçu les insignes de Grand-Croix burkinabé des mains du Grand Chancelier des ordres burkinabè, André Roch Compaoré.
Le scrutin électoral présidentiel et législatif couplé du Burkina Faso a opposé 13 candidats dont le président Roch Christian Kaboré qui a obtenu 57,87 % selon les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Burkina Faso. À l’annonce de sa victoire, Roch Marc Christian Kaboré a tenu un discours rassembleur, lançant des appels du pied à l’opposition.
« Dans une élection, il y a un vainqueur et des gens qui ont perdu. Mais cela ne doit pas nous détourner du fait que nous sommes tous des Burkinabè aspirant à construire ensemble un Burkina Faso meilleur pour l’ensemble des populations », a-t-il dit, promettant une « concertation permanente » et « d’être le président de tous les Burkinabè, sans exception.
» Le double scrutin présidentiel et législatif s’est déroulé dimanche 22 novembre sous haute tension sécuritaire, le Burkina Faso vivant ses heures les plus sombres depuis l’indépendance, miné par des attaques de groupes jihadistes qui ont fait au moins 1 200 morts en cinq ans.