Le directeur exécutif de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Sam Etiassé, estime que Didier Drogba est le principal responsable de la récente décision de la Fifa contre la Fédération.
Sam Etiassé: »Tout ce que la FIFA est en train de faire, vise à aider Didier Drogba à prendre la tête de la Fif »
Un peu plus de 4 mois après la suspension du processus électoral devant aboutir à l’élection du successeur de feu Sidy Diallo au poste de président de la Fédération ivoirienne de football, la Fifa a décidé de nommer un comité de normalisation pour la FIF, avec pour mission de gérer les affaires courantes, de réviser partiellement les statuts et le code électoral de la FIF, et d’agir en qualité de commission électorale pour l’organisation de l’élection d’un nouveau comité exécutif.
Pour le préfet hors grade Sam Etiassé, directeur exécutif de la Fif, la Fifa a pris cette décision pour permettre à l’emblématique capitaine des Éléphants de Côte d’Ivoire, Didier Drogba, de devenir le futur président de la Fif.
»(…) C’est le rejet de sa candidature par la commission électorale qui a amené ses amis de la FIFA à intervenir pour bloquer ledit processus et prendre une décision qui puisse lui permettre de revenir dans le jeu électoral. Il ne faut pas se voiler la face. Tout ce que la FIFA est en train de faire en ce moment, vise à l’aider à prendre la tête de la fédération. La FIFA ne serait pas intervenue pour bloquer le processus électoral, il y a longtemps que nous aurions fini avec ces élections. Les commissions électorale et de recours auraient fini les missions qui leur ont été assignées par l’assemblée générale des membres actifs qui, il faut le rappeler, est l’instance suprême de la fédération », a-t-il déclaré dans une interview accordée à »Allez les Eléphants ».
Par ailleurs, Sam Etiassé qui a pourtant annoncé que la Fif contestera cette décision de la Fifa, semble ne rien pouvoir faire pour empêcher ce comité de normalisation. « (…) Il n’existe pas une autre faîtière internationale du Football. La FIFA est incontournable. Nous n’avons pas le choix. Nous sommes obligés de faire avec malgré tout ce qu’on peut lui reprocher comme ingérence indue et intempestive », a-t-il ajouté.