Gnamien Konan est résolument engagé sur la voie de la réconciliation nationale. L’opposant ivoirien a récemment publié un texte qui en dit long sur la nouvelle posture qu’il a décidé d’adopter à quelques semaines des élections législatives du samedi 6 mars 2021.
Gnamien Konan, nouveau chantre de la réconciliation ?
Dans sa mission de réconcilier les Ivoiriens, Kouadio Konan Bertin dit KKB, le ministre de la Réconciliation nationale nommé le mardi 15 décembre 2020 à la suite d’un réaménagement du gouvernement, pourra compter sur le soutien de Gnamien Konan, le président de La Nouvelle Côte d’Ivoire, un parti politique de l’opposition. Dans une publication sur son compte Twitter, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a lancé un appel à la réconciliation nationale.
« Le temps des antagonismes est déjà révolu. Réconcilions-nous avec nos ennemis. Mon cœur bat aux accords harmonieux de l’amour. Mon âme vibre aux chants mélodieux de la paix. J’entends le son des cloches annonçant l’aurore du jardin d’Eden. Mes amis, surmontons unis cette tempête », a tweeté Gnamien Konan.
Le temps des antagonismes est déjà révolu.
Réconcilions nous avec nos ennemis.
Mon cœur bat aux accords harmonieux de l’amour.
Mon âme vibre aux chants mélodieux de la paix.
J’entends le son des cloches annonçant l’aurore du jardin d’Eden.
Mes amis, surmontons unis cette tempête.— Gnamien konan (@GnamienKonan9) January 12, 2021
Le message de Gnamien Konan épouse parfaitement la vision que se fait Kouadio Konan Bertin de la réconciliation entre les Ivoiriens. « Je vous demande à vous tous et au-delà de vous, à tous ceux qui du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, refusent la guerre civile, de devenir les soldats ivoiriens de la paix. Il n’y a pas de plus beau destin individuel et collectif que de servir la paix pour servir notre pays », a déclaré l’ex-leader de la jeunesse du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire).
Le candidat malheureux à l’élection présidentielle du samedi 31 octobre 2020 a souhaité que pour le dialogue, la réconciliation et la paix, les Ivoiriens mettent de côté leurs désaccords, leur ego et leurs blessures. « Pour ma part, c’est ce que je ferai sans hésitation ni retenue. Notre pays est à la croisée des chemins. Je souhaite que soit organisée dans les meilleurs délais une conférence nationale de réconciliation nationale. Elle devra associer toutes les forces politiques du pays, les anciennes comme les nouvelles ; toutes les forces vives, sociales, religieuses et culturelles. C’est selon moi le seul moyen pour conjurer la perspective de voir deux Côte d’Ivoire s’affronter dans un cruel face à face », a soutenu KKB.