Victime d’escroquerie dans une affaire d’achat de maison, l’artiste Couper décaler, Safarel Obiang, a lancé un appel aux autorités ivoiriennes.
Safarel Obiang: »Je ne veux pas qu’on mette quelqu’un en prison. Je veux juste mon argent »
L’artiste Couper décaler Safarel Obiang, dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, a fait savoir qu’il a été victime d’escroquerie de la part d’une dame à qui il dit avoir remis la somme de 10 millions Fcfa pour l’achat d’une maison qui devrait servir à l’hébergement de ses nombreux danseurs.
‘’J’ai voulu acheter une maison depuis 2019, la dame m’a dit que la maison coûte 45 millions de Fcfa. J’ai fait une avance de 10 millions de Fcfa… Peu de temps après, la dame appelle pour nous dire que la maison est passée à 80 millions. On lui a dit que ce n’est plus la peine, qu’elle nous rembourse les 10 millions… Elle dit qu’elle a compris mais depuis lors, elle ne fait que nous tourner en bourrique…On a déposé plusieurs plaintes à la Gendarmerie, à la Police… mais il n’y a jamais eu de suite, et la dame se promène dans les grosses voitures comme si de rien n’était‘’, a indiqué Safarel Obiang qui, pour l’occasion, s’est fait entourer de ses danseurs.
Poursuivant, l’artiste a lancé un appel aux autorités ivoiriennes afin que justice lui soit rendue. ‘’Papa Hamed Bakayoko, vous êtes notre Papa, vous savez combien de fois les artistes souffrent. Maman Dominique Ouattara, M. Le Dg de la police, le père Youssouf Kouyaté, le procureur Adou Richard, voici de quoi on souffre. Il n’y a pas que la piraterie qui tue les artistes. Ce genre de personnes ruinent aussi les artistes. Chères autorités, il faut que justice soit faite. Aidez-nous sur cette affaire…‘’, a lancé Le Safking.
Avant d’ajouter: ‘’J’ai plus de 15 danseurs sous ma responsabilité. Il y a des orphelins parmi eux; ils ne vont pas dormir dans la rue. Je ne veux pas qu’on mette quelqu’un en prison. Je veux juste mon argent pour trouver une maison à mes danseurs. C’est comme ça les gens font et puis les artistes finissent mal. Aidez-nous à régler cette affaire‘’, a-t-il imploré.