Kobenan Kouassi Adjoumani est au centre d’une affaire de détournement portant sur des ambulances et de moyens de campagne à des fins électoraux. Devant ces accusations portées par le député Ouattara Oussein, le ministre ivoirien de l’Agriculture et du Déceloppement rural a tenu apporter des précisions.
Affaire détournement : Kobenan Kouassi Adjoumani s’explique
Dans un communiqué dont copie nous est parvenue, Kobenan Kouassi Adjoumani s’insurge contre les accusations portées contre lui par le député Ouattara Oussein. « Il est bon de préciser que les ambulances dont vous parliez ont été mises à notre disposition et à notre demande express par le Conseil café cacao pour soutenir nos populations. La remise de ces engins dont l’utilité n’échappe à personne, surtout, dans les zones reculées de notre pays n’obéit à un calcul politicien ni à aucun agenda particulier », a précisé le ministre de l’Agriculture et du Développement rural. Il explique que les ambulances seront remises aux populations « dès que les formalités administratives seront satisfaites ».
Kobenan Kouassi Adjoumani pense que son accusateur est plutôt obsédé par la détermination de salir sa réputation à tel point qu’il « porte la charge jusqu’au bas de la ceinture en dénonçant un prétendu détournement ou rétention des moyens ». Le transfuge du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) rappelle que dans le cadre des cotisations de la campagne électorale pour la présidentielle, le député Ouattara Oussein a déboursé 250 000 francs CFA contre deux millions de francs CFA exigés par cadre. Le porte-parole du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix) n’oublie pas de souligner qu’il a versé 40 millions de francs CFA à titre de contribution personnelle.
En outre, le ministre Adjoumani soutient que les moyens en question ont été mis à la disposition du conseil régional au profit des populations. « Lesdits moyens qui ont été mis à disposition après la présidentielle ne pouvaient donc logiquement pas être destinés à cette campagne pour parler de rétention ou de détournement », s’est-il justifié.