Présidence CAF – La Fifa, par le truchement de sa Commission de contrôle, a validé mardi les dossiers de candidature de Jacques Anouma et ceux des trois autres candidats à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), a appris Afrique-Sur7.
Présidence CAF: Yahya et Motsepe ajoutés à la liste des candidats
On connaît depuis mardi les noms des candidats en course pour diriger la Confédération africaine de football. Il s’agit des présidents des Fédérations du Sénégal et de la Mauritanie, MM. Augustin Senghor et Ahmed Yahya, de l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Jacques Anouma et du président des Mamelodi Sundowns, le Sud-africain, Patrice Motsepe.
L’Afrique de l’Ouest positionne à elle seule trois des 4 candidats en lice: Augustin Senghor est issu de la zone Ouest A, comme le Augustin Senghor et l’Ivoirien Jacques Anouma, un ami proche du président sortant, le Malgache Ahmad Ahmad. La candidature de ce dernier a été invalidée par la FIFA; en cause, des accusations de corruption et de harcèlement et des critiques sur sa gestion financière.
Le Président de la CAF a vocation à devenir le Vice-Président de la Fifa
Les présidents Yahya et Motsepe, candidats à la Présidence CAF, avaient rendez-vous avec la Commission de gouvernance de la CAF le 28 janvier prochain. Réuni le 15 janvier dernier à Yaoundé (Cameroun), le Comité exécutif a ratifié la décision du Comité d’Urgence de la CAF qui dispose que la Commission de Gouvernance de la CAF devra soumettre à la Commission de Contrôle de la Fifa, les candidatures reçues pour le Poste de Président de la CAF, étant entendu que le Président de la CAF a vocation à devenir le Vice-Président de la Fifa.
Le président de la Commission de Gouvernance de la CAF, l’Ivoirien Michel Brizoua Bi, avait fait part de son désaccord avec le comité d’urgence sur l’interprétation de son avis sur les candidatures dans le cadre de l’élection à la présidence de l’instance dirigeante du football continental. Dans un courrier signé de son président, la commission de gouvernance de la CAF avait éstimé que cette interprétation du Comité d’urgence ‘’procédait d’une malheureuse erreur de lecture des dispositions statutaires’’ de l’instance continentale.