Les quatre femmes GPS (Générations et peuples solidaires), détenues depuis six mois à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), sont libres depuis le mercredi 27 janvier 2021. Respirant de nouveau l’air frais de la liberté à pleins poumons, ces partisanes de Guillaume Kigbafori Soro ont eu des mots de reconnaissance pour leur leader.
Ce que les femmes GPS ont dit à leur sortie de prison
Anne-Marie Bonifon, coordonnatrice nationale du GPS, Henriette Sonnebo Guei, Naminata Koné, Kouignignon Irène Pan épouse Todé, membres de Générations et peuples solidaires, un mouvement politique proche de Guillaume Kigbafori Soro, ont été libérées le mercredi 27 janvier 2021.
Interpellées le 13 août 2020 au cours d’une marche de protestation contre le 3e mandat d’Alassane Ouattara, elles croupissaient à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). Ces quatre dames dénonçaient la candidature de l’homme fort du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) à l’élection présidentielle du samedi 31 octobre 2020. Ces femmes proches de l’ancien président de l’Assemblée nationale ont également affiché leur détermination à continuer le combat auprès du député de Ferké.
« Je suis très contente. Je dis d’abord merci à Dieu. Je dis un grand merci à Guillaume Kigbafori Soro parce que depuis le 14 août 2020, nous sommes ici à la MACA. Soro n’a jamais cessé de nous aider. Il a fait tout ce qu’il pouvait pour nous aider. Un grand merci à Guillaume Soro. Nous sommes libres. On a notre Bac, on a notre doctorat. La lutte continue. On ne va jamais baisser les bras. Cela a été une formation militaire. Nous sommes devenues plus fortes qu’avant », a déclaré l’une d’entre elles dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.
Il faut noter que pour l’heure, Guillaume Kigbafori Soro, en exil en Europe depuis le 23 décembre 2019, n’a pas encore officiellement réagi à la libération de ces femmes GPS.