À peine le 34e Sommet de l’Union africaine terminé, qu’Alassane Ouattara s’est envolé pour la France. Le tweet publié par la Présidence ivoirienne ne donne aucune précision sur les raisons de la présence du président ivoirien dans l’Hexagone.
Alassane Ouattara: Que d’interrogations autour de son voyage en France!
Depuis sa réélection à la Présidence ivoirienne, Alassane Ouattara entend faire de la Côte d’Ivoire, un pays solidaire et économiquement solide. Aussi, le chef de l’État ivoirien met un point d’honneur à travailler à la réalisation de cet autre objectif.
Après l’ « Émergence à l’horizon 2020 », qui a été la boussole de ses deux premiers mandats, le Président Ouattara ouvre d’autres chantiers pour la transformation de son pays.
Le leadership régional du chef de l’Exécutif ivoirien n’a également prix aucune ride depuis son accession à la Magistrature suprême en avril 2011.
Aussi, le Président Ouattara ne cesse de mener des offensives au sein de la CEDEAO et même de l’Union africaine pour faire davantage entendre la voix de son pays.
Au Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, tenu le 2 février dernier, le Président Ouattara et ses pairs de la sous-région avaient mis un point d’honneur à soutenir unanimement la candidature de l’un des leurs à la CEDEAO. Belle moisson pour eux, dira-t-on, car le président sénégalais, Macky Sall, a été finalement été désigné Président en exercice de l’Union africaine pour la période 2022-2023.
À peine ce Sommet tenu par visioconférence terminé, qu’Alassane Ouattara s’est envolé pour la France. « Après avoir participé aux travaux du 34e Sommet ordinaire de l’Union africaine, le Président de la République, Alassane Ouattara, a quitté Abidjan, ce samedi 6 février 2021, pour un séjour en France », peut-on lire dans un tweet épinglé sur le compte officiel de la Présidence ivoirienne.
L’on s’interroge cependant sur les motivations de ce voyage, qui intervient quelques jours après le séjour privé du Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, au pays d’Emmanuel Macron. Et ce, alors que la seconde vague de la Covid-19 bat son plein et que les autorités françaises ont renforcé davantage les mesures de restriction.