Quelle position un chrétien pourrait adopter au lit ? Un célèbre pasteur connu des internautes fait des révélations troublantes sur certaines pratiques au cours des rapports sexuels dans un couple chrétien.
Position au lit: Aucun homme ne devrait accepter qu’une femme…
«Le Seigneur a dit que l’homme est le chef et non la femme. Ainsi, l’homme qui aime voir les femmes au-dessus de lui sur le lit conjugal, le Seigneur dit qu’il n’ira pas au paradis» a confié, il y a quelques jours, un pasteur évangélique au Ghana.
E. G. bien connu des réseaux sociaux, a affirmé qu’un homme ne devrait pas accepter qu’une femme soit à califourchon sur lui pendant l’acte sexuel. Cette réflexion a bien évidemment choqué les internautes qui ne voient absolument pas le lien.
Selon les dires de l’évangéliste Ghanéen E. G, les saintes écritures sont formelles: «l’homme est le chef de la femme et de la famille», alors le fait d’adopter cette position sexuelle serait désobéir à la parole de Dieu. Car l’homme se laisse ainsi «dominer» par sa femme. Et sa sentence pour avoir désobéi à la parole et aux commandements de Dieu, serait pour lui une grande ouverture pour la voie conduisant en enfer.
Tout au long de l’histoire, toutes les civilisations se sont efforcées de réglementer le comportement sexuel des humains, à cause de l’instabilité des pulsions sexuelles et des excès auxquels elles peuvent conduire. Une grande partie de ce que l’on reproche à la « tradition judéo-chrétienne » apparaît être un phénomène quasi-universel.
Il y a cependant une approche spécifiquement chrétienne de la sexualité (très proche de celle du judaïsme), c’est celle que l’on trouve dans la Bible. On ne peut contester que, dans l’histoire de l’Église, une attitude craintive à l’égard de la sexualité s’est souvent manifestée. Mais ses racines ne sont pas dans la Bible, mais bien plutôt dans des courants de pensée étrangers à la tradition biblique, juive ou chrétienne.
“Déjà, dans le Nouveau Testament, on peut apercevoir les premières traces de ces idées… d’origines grecques ou orientales, soupçonnant le corps, donc le sexe, d’être mauvais en soi. Ainsi l’apôtre Jean doit lutter contre l’idée que le Christ n’a pu s’incarner dans un corps humain, tandis que l’apôtre Paul traite ceux qui prétendent que le mariage est mauvais d’« esprits séducteurs inspirés par des démons ». Il ajoute : « Tout ce que Dieu a créé est bon et rien n’est à rejeter » et « Dieu a créé toutes choses pour que nous en jouissions »”, rapporte croirepublications.
La sexualité humaine, une volonté du créateur
La première chose qui apparaît clairement et de façon constante, c’est que la sexualité humaine fait partie de la volonté du créateur. Dans le premier chapitre de la Genèse, nous lisons que « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, mâle et femelle il les créa ». Et quelques lignes plus loin il est dit : « Dieu vit ce qu’il avait fait, et voici, cela était très bon ».
Dans le chapitre suivant, le Créateur déclare : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je lui ferai une aide qui sera son vis-à-vis » et c’est la femme qui est donnée à l’homme et qui est pour lui source de joie. Là encore, la sexualité est présentée comme une bonne chose : « l’homme s’attachera à sa femme et les deux deviendront une seule chair ». C’est là ce que Dieu désire pour l’humanité.
La sexualité n’apparaît jamais dans la Bible comme quelque chose de mauvais, un raté de la création. Elle est voulue par Dieu. La mépriser, la considérer comme honteuse, c’est faire injure au Créateur. Nous devons la recevoir comme un don de Dieu.