Devant la grève de la faim entamée par Droh Topka, un employé du CROU A1, les anciens de la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) refusent de demeurer silencieux. Par la voix de Martial Ahipeaud, ils ont pris position dans cette affaire.
Les anciens de la FESCI apportent leur soutien à Droh Topka
L’information a abondamment circulé sur la toile. Droh Topka a entamé une grève de la faim le mercredi 28 avril 2021 afin de dénoncer la situation que vivent 14 agents du CROU suite à leur licenciement fin 2020. Selon les responsables du Centre régional des oeuvres universitaires, le contrat avec le prestataire est arrivé à terme, cependant ils seront tous reversés chez le nouveau prestataire.
Dans un communiqué, Martial Ahipeaud note que « le licenciement des camarades anciens fescistes tout comme d’autres personnels du CROUA1 relève entièrement de la discrétion du directeur général en ligne avec toutes ses options de gouvernance ». Les ex-agents du CROU ont tourné le regard vers l’UNA-FESCI qui a aussitôt entrepris des démarches en vue de trouver une solution à ce problème pour éviter que ces sans-emplois tombent dans la précarité.
« Nos attentes et démarches en direction du nouveau DG ont rencontré un refus tout aussi diplomatique que fracassant de la part de notre camarade que la direction a même cru courtois et juste de féliciter après sa nomination. Aujourd’hui, nombre de ces camarades sont retournés dans la disette et la précarité sans compter le déshonneur de n’avoir plus d’emploi », laisse entendre l’ancien secrétaire général de la FESCI.
En outre, les anciens fescistes comprennent que Droh Topka décide de faire recours à des moyens démocratiques, pacifiques et surtout principiels, pour au moins informer tout le peuple ivoirien des conditions dans lesquelles ils sont réduits. Cependant, ils auraient souhaité que la situation se règle entre anciens de la FESCI.
Martial Ahipeaud a marqué son impuissance. « Face à l’humiliation et la mort, l’homme ne peut que s’en remettre à Dieu. Et qu’on ne nous dise pas que DROH TOPKA avait une arme blanche. Cela ne colle pas avec la démarche de la grève de la faim. C’est là encore l’expression ultime de la méchanceté humaine », a-t-il regretté.