Calixte Beyala pourrait se retrouver devant les tribunaux. L’écrivaine franco-camerounaise a décidé de porter plainte contre le site CamerounWeb pour diffamation. Que se passe-t-il réellement ?
Calixte Beyala : « Je vous signale qu’une fois de plus, je ne vous ai rien fait »
Selon une information relayée par le site CamerounWeb, Calixte Beyala aurait été humiliée et expulsée de son hôtel. Ces propos ont irrité l’écrivaine qui a lancé un ultimatum au média camerounais. « De fake news en fake news, je vous informe très sérieusement que si vous n’aviez pas enlevé vos mensonges sur moi selon lesquels je serai expulsée d’un hôtel alors que je suis assise très tranquillement dans ma résidence parisienne, je vous porterais plainte. Je vous signale qu’une fois de plus, je ne vous ai rien fait, que je ne vous connais pas et que vous me calomniez comme toujours », a-t-elle réagi sur sa page Facebook.
« Je vais donc si rien n’a été fait, contacter mes avocats et déposer des plaintes devant les juridictions compétentes aussi bien à Paris qu’à Yaoundé. Chouta avait reçu le même avertissement ; vous venez d’en avoir un ; soyez intelligents, car contrairement à vous, j’ai des moyens illimités », a menacé Calixte Beyala.
Il faut savoir que des Africains qui ont cru que l’écrivaine camerounaise avait des problèmes financiers se sont mobilisés pour le paiement d’un hôtel. Mais elle a tenu à les rassurer, car cette histoire a été « inventée par un rival sans doute amoureux et éconduit ». « Soyez rassurés mes frères. Je suis chez moi à Pantin, votre immense demeure où vous aviez toujours tenu vos réunions ; je ne manque d’aucun moyen de subsistance. Ces hommes venus du Cameroun m’agressent depuis plus de 20 ans en faisant croire que je serai en opposition politique avec eux, alors qu’il s’agit d’une histoire d’alcôve. Ils aiment un homme qui ne les aime pas et ils croient bêtement que j’en suis la responsable », a noté la romancière.
Calixte Beyala a vu le jour le 26 octobre 1961 à Douala, au Cameroun. Elle a obtenu le Grand prix littéraire d’Afrique noire en 1994. Deux ans plus tard, elle a raflé le Grand prix du roman de l’Académie française. Elle est l’auteure des oeuvres C’est le soleil qui m’a brûlée, La petite fille du réverbère, Les arbres en parlent encore.