Adama Bictogo, au travers de son service de communication, vient d’apporter un démenti formel aux allégations faisant état d’une procédure pénale ouverte contre lui en France. Le Député d’Agboville, tout en revenant sur ses victoires judiciaires successives contre la société Soeximex, la partie adverse, a tenu à mettre en garde toutes personnes physique comme morale, qui s’aviseraient à ternir son image.
Adama Bictogo revient sur son procès en France
Adama Bictogo a de nombreuses cordes à son arc. Homme politique de premier plan, l’ancien ministre ivoirien de l’Intégration africaine est également un homme d’affaires chevronné qui rafle de nombreux contrats à travers le monde. Outre les milliards de francs CFA drainés par ses différents marchés, quelques ennuis judiciaires pourraient intervenir.
C’est fort de cette réalité que de nombreux confrères ont relayé le litige opposant le fondateur de Snedai à la société Soeximex. Jeune Afrique l’avait d’ailleurs intitulé : « Affaire Bictogo-Soeximex : la guerre du cacao ».
Ce procès avait en son temps fait des vagues, mais Bictogo, alors patron de l’entreprise Côte d’Ivoire Fruits, a tenu, dans une démonstration méthodique, à donner les différentes articulations de cette procédure. Et ce, pour que nul n’en ignore et ne fasse des commentaires erronés.
Le Tribunal commercial de Nanterre, saisi de cette affaire, avait débouté en première instance la société Soeximex. Même son de cloche devant la Cour d’appel de Versailles, devant laquelle ladite société avait interjeté appel.
Appel déclaré « …irrecevable comme prescrite, la demande formée par la société Soeximex à l’encontre de M. Adama Bictogo… et condamne la société Soeximex aux dépens de première instance et d’appel ». La Cour de Cassation de Paris a par ailleurs mis fin à la procédure en rejetant le pourvoi de la société Coeximex, qui a par la même occasion été condamnée.
Eu égard à ce jugement en sa faveur, « Adama Bictogo se réserve le droit d’assigner en Justice auprès des autorités compétentes, toute personne physique ou morale produisant et/ou relayant des informations à caractère diffamatoire et de nature à porter atteinte à son image ».
Voilà donc qui est clair. Le Directeur exécutif du Rassemblement pour la démocratie et la paix (RHDP, parti du Président Alassane Ouattara) tient au respect de son image de marque. Après cette mise au point, le vice-président de l’Assemblée nationale espère que tous ses compatriotes et autres presses se conformeront à volonté.
À moins d’un rebondissement judiciaire….