Kouadio Konan Bertin, plus connu sous le nom de KKB, a la lourde tâche de réconcilier les Ivoiriens. Le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la Cohésion sociale est conscient de la délicatesse de sa mission. Aussi, a-t-il choisi de se confier à la providence divine.
KKB en prière à l’église Harriste
Mardi 15 décembre 2020, Kouadio Konan Bertin, candidat malheureux à l’élection présidentielle de fin octobre, a été nommé au poste de ministre de la Réconciliation nationale par son adversaire, Alassane Ouattara. KKB en grande difficulté au sein de sa famille politique, le PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire), se positionne désormais comme le nouvel apôtre de la paix. « Il y a exactement cinq mois, j’étais dans ces locaux pour participer à l’élection présidentielle, à l’issue de laquelle il a plu au président de la République de faire de moi le ministre de la Réconciliation nationale. Du coup, j’apparais comme celui qui veille désormais sur la paix », a-t-il déclaré le mercredi 10 février 2021, lors d’une visite à la Commission électorale indépendante (CEI) d’Ibrahime Coulibaly Kuibiert.
Dès sa prise de fonction, l’ancien président de la jeunesse du parti d’Henri Konan Bédié a affiché sa détermination à accomplir la mission que lui a confiée le chef de l’État. « Je suis disposé à aller au front pour aider la Côte d’Ivoire à retrouver la bonne ambiance. Nous devons apprendre à revivre ensemble, en parfaite symbiose comme par le passé », a laissé entendre KKB.
À la faveur de la formation de son nouveau gouvernement au lendemain des législatives du 6 mars 2021, Alassane Ouattara a encore fait confiance au « fils » de Bédié pour conduire le chantier de la réconciliation et de la cohésion sociale. Conscient des difficultés qui l’attendent, KKB préfère se confier à la providence. Dimanche 16 mai 2021, le ministre de Ouattara a prié à l’église Harriste de Petit-Bassam, dans la commune balnéaire de Port-Bouët « pour un moment de prière en faveur de la réussite de ma mission de réconciliation et de cohésion nationale ».