À la suite d’une vidéo publiée sur la toile, la ville d’ Abidjan a connu des heures chaudes. Selon ladite vidéo, des Ivoiriens auraient été battus au Niger. Ce qui a suscité une vive colère de certains Ivoiriens qui ont attaqué les ressortissants nigériens de la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Dans un communiqué, Adou Richard, le procureur de la République a appelé au calme et annoncé l’interpellation d’une vingtaine d’individus.
Violences à Abidjan : ce que dit Adou Richard
La journée du mercredi du 19 mai 2021 a été chaude à Abidjan, la capitale économique ivoirienne. En effet, après la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux faisant croire que des Ivoiriens étaient victimes de sévices corporels au Niger, des individus se sont déchainés contre les Nigériens établis dans la ville d’ Abidjan. En colère, ils ont saccagé et pillé les biens de ces ressortissants du Niger. Des véhicules ont été également caillassés et calcinés. Des commerces ont été pillés et incendiés pendant que de nombreux dégâts matériels ont été signalés dans plusieurs communes d’ Abidjan.
Tout en présentant ses sincères condoléances à la famille éplorée, Adou Richard a souhaité un prompt rétablissement aux blessés, non sans témoigner sa compassion à tous ceux qui ont vu leurs biens détruits ou pillés. « Le Procureur de la République appelle ardemment les uns et les autres au calme, à la retenue et à la responsabilité, et à mettre immédiatement fin à ces actes infractionnels inacceptables et d’une particulière gravité », peut-on lire dans la note.
Par ailleurs, Adou Richard a révélé que plus d’une vingtaine de personnes ont été interpellées à la suite de ces évènements et que les enquêtes sont en cours pour retrouver les auteurs de ces actes de barbarie. Aussi, tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ont contribué à leur commission subiront la rigueur de la loi pénale.
Le Procureur de la République rappelle encore une fois, que la publication, la diffusion et la reproduction par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, sont sanctionnées par la loi pénale.