En Côte d’Ivoire, le procès de Guillaume Kigbafori Soro et de dix-neuf de ses proches s’est ouvert le mercredi 19 mai 2021 devant le tribunal criminel d’Abidjan. Depuis son lieu d’exil, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne s’insurge contre cette procédure judiciaire.
Côte d’Ivoire : ce que Guillaume Soro pense de la justice
Mercredi 19 mai 2021, le procès de Guillaume Soro et dix-neuf de ses partisans s’est ouvert devant le tribunal criminel d’Abidjan avant d’être renvoyé au 26 mai 2021. Et pour cause, six des accusés, notamment Guillaume Soro, Affoussiata Bamba Lamine, Touré Moussa, Sess Soukous Mohamed, Zébré Souleymane, ont brillé par leur absence dans le box. Il faut noter que tous ces individus sont en exil. Ils sont jugés pour « tentative de complot contre la sûreté de l’ Etat ».
Pour Guillaume Soro qui a manqué son retour en Côte d’Ivoire le 23 décembre 2019, il est certain que la justice est aux ordres. L’ex-chef rebelle est surpris du délit dont sont accusés ces proches. » Leur crime ? Ils ont osé se rendre au siège de #GPS pour l’accueil de leur leader! Ce jour là, il n’y a eu ni morts ni coups de feu ! Et pourtant Alassane Ouattara dit d’eux qu’ils auraient eu connaissance d’un projet de déstabilisation du fait de leur proximité avec SORO. Être proche est devenu un délit en #CI. Parmi eux certains qui ont accepté de renier SORO et de rejoindre le parti de Ouattara ont été libérés et même félicités », s’est-il exprimé sur Twitter.
L’ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire fait remarquer que « plus d’un an après les preuves constitutives d’une destabilisation ne sont toujours pas ni établies ni réunies ». Cependant, Guillaume Soro note que « les détenus de la crise post-électorale ont été libérés là où l’on a compté plus de 100 morts ». Il fait vite de conclure que la Côte d’Ivoire connait une « justice des nègres ».