Le gouvernement de Côte d’Ivoire a pris de nouvelles dispositions relatives à la sécurité des hautes personnalités et à l’utilisation des avertisseurs spéciaux et sonores et lumineux, a-t-on appris dans le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 26 mai 2021.
Côte d’Ivoire : De nouvelles dispositions pour la sécurité des personnalités
À l’issue du Conseil des ministres du mercredi 26 mai 2021, le gouvernement de Côte d’Ivoire a adopté un décret relatif à la sécurité des hautes personnalités et à l’utilisation des avertisseurs spéciaux sonores et lumineux. Le communiqué stipule que ce décret adapte le dispositif sécuritaire des hautes personnalités au contexte actuel de l’avènement de nouvelles hautes personnalités dans l’environnement institutionnel de notre pays.
Par ailleurs, il précise la nature de la protection accordée et les modalités de sa mise en œuvre par catégorie de hautes personnalités. Ainsi, les dispositions du présent décret ne sont pas applicables au président de la République, au Vice-président de la République, au Premier ministre, au président de l’Assemblée nationale, au président du Sénat et aux anciens présidents de la République qui bénéficient de mesures spéciales de protection et d’escorte.
Il faut rappeler qu’Alassane Ouattara était déjà monté au créneau pour dénoncer l’utilisation abusive des sirènes par ses ministres. « Je note que pour les nouveaux ministres, j’entends beaucoup de sirènes en ville. J’ai demandé qu’on arrête l’utilisation des sirènes. Je vais prendre un décret pour le faire savoir parce que je crois que je l’ai dit de façon nuancée la dernière fois, mais comme les nouveaux ministres n’ont pas suivi les différentes interventions, les sirènes sont vraiment source de nuisances pour les populations », avait indiqué le chef d’Etat de Côte d’Ivoire à l’occasion du Conseil des ministres du mercredi 28 avril 2021.
« Nous sommes là pour servir les populations, les Ivoiriens et, rien ne doit être fait pour les agacer », a-t-il ajouté. À cette occasion, le président ivoirien avait promis de revoir la question de la sécurité des hautes personnalités.