Stéphane Kipré, président de l’Union des nouvelles générations, a été reçu en audience, lundi 31 mai 2021, par le ministre Kouadio Konan Bertin (KKB), en charge la Réconciliation nationale.
Stéphane Kipré reçu en audience par KKB, 72 h après son retour d’exil
Rentré d’exil vendredi dernier, le président Stéphane Kipré a rendu, ce lundi, une visite de courtoisie au ministre Kouadio Konan Bertin. Le président de l’ Union des nouvelles générations a saisi l’occasion de cette rencontre pour témoigner sa reconnaissance au membre du gouvernement pour son implication personnelle dans les démarches liées à son retour au pays.
« J’ai été, ce jour, faire mes civilités au ministre de la Réconciliation nationale, Konan Kouadio Bertin. Je l’ai remercié pour son implication personnelle dans les démarches liées à mon retour, avant de l’encourager dans la difficile mission de réconcilier les Ivoiriens, dont il a la charge », a posté l’homme d’affaires sur les réseaux sociaux.
C’est le vendredi 28 mai dernier que le patron de l’ UNG a regagné Abidjan, capitale économique ivoirienne, après une dizaine d’années passées en exil. Il avait quitté Abidjan, le 12 avril 2021, au lendemain de la chute de l’ex-président ivoirien. C’était alors au point culminant de la violente crise post-électorale de 2010-2011. Son retour à Abidjan est consécutive à l’acquittement définitif, par la Cour pénale internationale (CPI), de Laurent Gbagbo, son référent politique, dont il est par ailleurs le gendre.
Face aux militants de son parti, qui lui ont réservé un accueil des plus chaleureux, vendredi dernier dans un complexe hôtélier abidjanais, l’ancien exilé politique a indiqué être revenu au pays pour prendre toute sa place au sein de l’opposition politique « constructive et républicaine », précise-t-il.
Il avait également exhorté les Ivoiriens, dans toutes leurs composantes, à tourner le dos à la haine afin de donner une chance à la réconciliation nationale. » Il y a certes eu des choses, mais nous ne pouvons pas bâtir une nation sur le passé, la haine et les récriminations (…) Mettons de côté nos divisions et essayons de mettre en priorité ce qui nous unit », a exhorté PSK.