La ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Mme Kandia Camara, représentant le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Patrick Achi, a procédé le jeudi, à Abidjan, à l’ouverture officielle des travaux marquant les 37e et 38e sessions jumelées du Conseil des ministres du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES).
Ouverture à Abidjan des 37e et 38e sessions jumelées du Conseil des ministres du CAMES
Dans son allocution d’ouverture, Mme Kandia Camara s’est réjouie de la tenue des dites sessions, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, « un choix qui place la Côte d’Ivoire sur l’orbite de la coopération internationale ». «Au moment où une nouvelle page du CAMES s’ouvre sur les bords de la lagune Ebrié pour consolider le plan stratégique de l’organisation et assurer son rayonnement, je salue les acteurs de ce renouveau de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique avec pour principal objectif l’insertion des diplômés de nos structures », a-t-elle souligné. Aussi, dira Mme Kandia Camara, « Nous devons œuvrer tous à permettre aux structures de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de l’espace CAMES de former un capital humain de qualité pour permettre l’émergence de nos pays ».
Elle espère que les « travaux des experts qui ont précédé ces sessions, éclaireront le Conseil des ministres et lui permettront de prendre les décisions pour l’avenir de notre institution commune ». Non sans féliciter les experts des pays membres du CAMES et leur exprimer la reconnaissance de toute la côte d’Ivoire pour le travail abattu. Quant au ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) de Côte d’Ivoire, le prof. Adama Diawara « la Côte d’Ivoire est honorée d’abriter ces deux sessions ordinaires jumelées du Conseil des ministres du CAMES, une institution régionale spécialisée qui fait la fierté de ses Etats membres. Cela dénote de notre attachement aux grands ensembles et aux vertus des Institutions régionales telle que le CAMES, conformément à la vision du président de la République ».
« La rencontre d’Abidjan a pour objectif de consolider le cadre régional de certification et de qualification professionnelles du CAMES , comme l’une des réponses pour réduire le taux de chômage élevé des jeunes diplômés dans l’espace CAMES », a indiqué le ministre Adama Diawara pour qui, « une adaptation des activités pédagogiques et de recherche pour former une nouvelle génération d’enseignants capables de surmonter les difficultés , avec les compétences plus élargies pour prendre en compte les défis nouveaux et émergents du secteur de l’enseignement supérieur , notamment l’insertion professionnelle des jeunes diplômés ».
« Que le CAMES soit la lanterne qui éclaire davantage le parcours de nos gouvernants sur les sentiers du développement »
Pour finir le ministre Adama Diawara a souhaité une bonne et fructueuse réunion à l’ensemble des ministres de l’enseignement supérieur et/ ou de la recherche scientifique présents à ces sessions jumelées. La présidente en exercice du Conseil des ministres du CAMES, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique du Bénin, Mme Eléonore Yayi Ladekan, et le Secrétaire Général du CAMES, le prof. Bertrand MBATCHI, ont également salué la tenue de ces sessions. « Que le CAMES soit la lanterne qui éclaire davantage le parcours de nos gouvernants sur les sentiers du développement », a exhorté Mme Eléonore Yayi Ladekan.
« Notre institution devrait pouvoir soutenir les réformes qui nous amènent progressivement aux normes d’application du système LMD , notamment celles qui favorisent la maîtrise du flux grandissant des apprenants de nos Universités, celles qui visent la formation à la production de contenus numériques des Universités de l’espace CAMES », a-t-elle proposé. Le Conseil des ministres du CAMES est la plus haute instance de ladite institution.
Il regroupe tous les ministres ayant en charge l’Enseignement Supérieur et/ou la Recherche scientifique des pays membres répartis entre l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique Centrale, la Région des Grands Lacs et l’Océan Indien (Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Guinée Bissau, Guinée Équatoriale, Madagascar, Mali, Niger, R.D. Congo, Rwanda, Sénégal, Tchad et Togo). Il a pour rôle de prendre des décisions pour le devenir du CAMES et se réunit une fois l’an, en session ordinaire, note-on.