Le président Alassane Ouattara a procédé, ce vendredi, à la nomination de douze nouveaux ministres-gouverneurs, qui auront en charge la gestion des districts autonomes fraîchement créés. La quasi-totalité des personnalités nommées, est issue du RHDP, le parti présidentiel, et constituée d’anciens ministres.
Ouattara nomme 12 nouveaux ministres-gouverneurs
Douze nouveaux ministres gouverneurs ont été nommés par décret présidentiel, ce vendredi 18 juin 2021. Ces nominations interviennent moins de deux semaines après l’annonce, le mercredi 9 juin dernier de la création par le gouvernement ivoirien, de douze nouveaux districts autonomes, en plus de ceux d’ Abidjan et de Yamoussoukro. Sans surprise, Robert Beugré Mambé et Augustin Thiam Houphouët ont été reconduits à leurs postes respectifs de ministres-gouverneurs des Districts autonomes d’Abidjan et de Yamoussourkro.
Parmi les 12 personnalités fraîchement nommées, figurent onze anciens ministres, tous issus du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) et un ancien Conseiller technique. Ainsi Raymonde Goudou a été nommée à la tête du District autonome des Lacs; Abina Kouakou Pascal, parchuté à la tête du District autonome de la Comoé; l’ancien ministre Moussa Dosso atteri au District autonome du Woroba.
Quant à l’ancien ministre Gaoussou Touré, il est nommé à la tête du Disctrict du Denguelé. Transfuge de l’UDPCI, Albert Flindé, lui, est nommé à la tête du District autonome des Montagnes. Philippe Legré, Louis André Dacoury Tabley et Vincent Lohoues, eux, débarquent respectivement à la tête des districts autonomes du Bas-Sassandra, du Goh-Djiboua et des Lagunes. Les ex-ministres Jean Claude Kouassi, Mathieu Babaud Darret et Issa Coulibaly sont nommés respectivement Ministres-gouverneurs des districts de la Vallée du Bandama, du Sassandra-Marahoué et des Savanes.
L’ancien conseiller technique Souleymane Touré aura la gestion du district autonome du Zanzan. Ces personnalités nommées devraient travailler à la mise en œuvre des projets de l’État dans leurs localités respectives avec une surveillance et une supervision plus accrues. Il travailleront également à la coordination, l’évaluation, ainsi qu’au suivi de la bonne exécution des programmes et des projets de développement du gouvernement, pour le bien-être des populations.