Cela fait sept ans que le Togo a formulé une demande en vue d’intégrer le Commonwealth. Le pays de Faure Gnassingbé a accueilli une délégation de l’organisation intergouvernementale pour une mission d’évaluation. A Lomé, les autorités togolaises tiennent à préciser que même si les regards restent tournés vers le Commonwealth, il n’est pas question de quitter la Francophonie.
Le Togo ne quitte pas la Francophonie !
Selon Franck Missité, le directeur de cabinet du ministère de la Communication, la délégation du Commonwealth a effectué le déplacement à Lomé afin d’effectuer une « mission d’évaluation qui aura à verser ses conclusions aux chefs d’Etat et de gouvernements de l’organisation qui donneront ensuite leur réponse à la requête » du pays de Faure Gnassingbé qui souhaite rejoindre l’organisation internationale.
Franck Missité explique que le Commonwealth, qui représente un marché de 2 milliards de consommateurs est une opportunité pour le Togo. Cependant, il a tenu à faire des précisions sur l’appartenance de la République togolaise à la Francophonie. « Le Togo ne quitte pas la Francophonie. Il demeure membre à part entière. Le Togo reste un pays francophone. On va seulement renforcer les programmes d’enseignement de l’Anglais. Le Togo est un État indépendant et peut adhérer à l’organisation de son choix. Ce n’est pas une façon de couper les ponts avec la France. Nous voulons simplement réactiver d’autres partenariats », a-t-il clarifié.
Au cas où le pays d’Eyadema parvient à adhérer au Commonwealth, il pourra bénéficier du Fonds pour la coopération technique. Cela est une véritable opportunité pour le progrès économique de pays de l’Afrique de l’Ouest. Déjà en 2017, une mission du Commonwealth s’était rendue au Togo pour une mission.
Le Commonwealth qui regroupe 54 membres a pour ambition de faire la promotion de valeurs communes à ses membres telles que l’égalité, la non-discrimination, la démocratie ainsi que la primauté du droit.