La gendarmerie nationale du Cameroun a épinglé des individus qui exercent dans une clinique clandestine spécialisée dans l’avortement. Cet établissement sanitaire clandestin se trouve à Etoa-Meki, à Yaoundé. Les gendarmes y ont effectué une descente musclée le vendredi 18 juin 2021.
Cameroun : La gendarmerie ferme une clinique spécialisée dans l’avortement
Il était environ 12 heures quand des éléments de la brigade de gendarmerie de Nlongkak ont débarqué à Etoa-Meki. En effet, plusieurs individus ont dénoncé les activités peu recommandables d’une clinique. Selon le communiqué de la gendarmerie camerounaise, cette maison de santé était réputée dans l’avortement. D’ailleurs, au cours de la descente de la gendarmerie nationale du Cameroun, une jeune fille de 19 ans enceinte de deux mois était sur le point de subir un avortement.
Interrogé par les gendarmes, le chef de la clinique a avoué que dans son établissement, le coût des avortements part de 10 000 francs CFA à 50 000 francs CFA. Il faut noter que le coût de la prestation médicale dépend de la durée de la grossesse. Âgé de 45 ans, le patron de ce centre hospitalier peu recommandable est aidé dans sa basse besogne par deux assistantes. Notre source précise que les collaboratrices de cet individu exercent sans aucune qualification.
Par ailleurs, la clinique est dans un état insalubre qui ferait fuir n’importe quel malade. En outre, le matériel et les médicaments ont une origine douteuse, peut-on lire dans la note de la gendarmerie nationale du Cameroun. Le propriétaire de la clinique et ses assistantes ont été interpellés. Le procureur de la République près le Tribunal de première instance de (TPI) de Yaoundé Centre administratif a ordonné la fermeture de ladite clinique. La brigade de gendarmerie de Nlongkak a ouvert une enquête afin de faire toute la lumière sur cette affaire et mettre la main sur d’éventuels complices.