Le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) s’est auto saisi de la situation d’un bâtiment R+9 en construction à Marcory résidentiel sans autorisation des autorités compétentes et donc sans respect des normes d’urbanisme.
Affaire Immeuble dit « de la mort » : Le CNDH livre les résultats de son enquête
Dans le courant de la semaine du 12 au 18 juillet, une vidéo de 3 mn 20 s, devenue virale sur le réseau social Facebook, a interpellé les ivoiriens. Selon la voix posée sur la vidéo, un bâtiment R+9 serait en construction à Marcory résidentiel sans autorisation des autorités compétentes et donc sans respect des normes d’urbanisme. Le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) s’est auto saisi de la situation et a dépêché une équipe sur le terrain afin de s’enquérir de la situation réelle.
Il s’agissait ici pour le CNDH de monitorer un cas de respect des normes de construction dudit immeuble. Contrairement aux allégations dans la vidéo, le CNDH a constaté la présence d’une plaque de chantier (voir photo) indiquant le nombre d’étages prévu, le numéro de l’arrêté ministériel autorisant la construction, le numéro de l’Îlot et du lôt de même que des références sur le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre. Contacté, M. A.A, responsable du suivi des travaux et du personnel, a indiqué au CNDH détenir tous les documents administratifs et autorisations afférents à la construction du bâtiment.
Des propos corroborés par l’avocat du propriétaire immobilier qui a confié au CNDH que le propriétaire de l’immeuble a gagné un procès en première instance puis en appel contre son voisin qui l’avait assigné en justice. Ce dernier (le voisin) a saisi le Conseil d’Etat et reste en attente d’une décision. Initialement prévu pour 6 étages (R+6), le propriétaire affirme avoir obtenu, après rapport d’une étude géotechnique, l’autorisation de construire un immeuble de R+10 et détient un certificat d’urbanisme.