Assimi Goïta a été agressé à la grande mosquée de Bamako, le 20 juillet dernier, alors qu’il prenait part à la prière célébrant la fête de Tabaski. Nous apprenons, par un communiqué du gouvernement que l’homme qui a eu l’outrecuidance de porter la main sur le président de la transition malienne est décédé, alors qu’il était en garde à vue.
Une autopsie ordonnée sur le corps de celui qui a tenté de tuer Assimi Goïta
Au Mali, il voulait faire passer le Président Assimi Goïta de vie à trépas. C’est finalement lui qui rend l’âme, dimanche 25 juillet 2021, durant sa détention. Seulement cinq jours après son forfait. Du moins selon le communiqué officiel.
En effet, le jour de la célébration de la fête musulmane de la Tabaski, un jeune homme surgit de nulle part, couteau en main, et s’est dirigé vers le chef de la junte militaire, qu’il a tenté de poignarder dans le coup, selon une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux.
La garde rapprochée du double tombeur d’Ibrahim Boubacar Kéita et de Bah N’Daw s’est aussitôt mise en branle pour neutraliser l’agresseur et le mettre hors d’état de nuire. Cependant, le chemin allant de la mosquée au véhicule dans lequel il a été placé, l’agresseur a connu un véritable calvaire. De nombreuses personnes tentaient d’en découdre avec lui, n’eût été l’intervention salvatrice des militaires qui l’ont appréhendé.
L’on apprend toutefois que ce jeune homme, qui était déjà apparu très affaibli au moment des faits, est mort pendant sa garde à vue. Mais qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que ce jeune homme, dont l’identité a jusque-là été gardée, connaisse cette fin tragique ?
À en croire le gouvernement malien, à travers son communiqué : « L’auteur de l’agression a été immédiatement appréhendé par les services de sécurité. Au cours des investigations qui ont permis de mettre en évidence des indices corroboratifs des infractions susvisées, son état de santé s’est dégradé. Admis au CHU Gabriel Touré, puis au CHU du Point G, il est malheureusement décédé. Une autopsie a été immédiatement ordonnée pour déterminer les causes de son décès. »
Une autopsie a par ailleurs été ordonnée par les autorités maliennes afin de déterminer les causes de son décès. L’enquête se poursuit également pour connaître les tenants et aboutissants de sa tentative d’agression contre le président de la transition. « Les premiers indices collectés indiquent qu’il ne s’agissait pas d’un acte isolé », prévient le gouvernement.