Issiaka Sangaré, secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI), interpelle le gouvernement ivoirien sur la situation relative à la hausse incontrôlée des prix des denrées alimentaires sur le marché.
Issiaka Sangaré (FPI): « Devant un problème d’une telle envergure, botter en touche n’est pas une solution »
En Côte d’Ivoire, la hausse incontrôlée des prix des denrées alimentaires de première nécessité est une réalité. Les prix flambent devant l’impuissance des consommateurs. Les dispositions arrêtées par le gouvernement, peinent à donner des résultats. La colère monte également du côté des commerçants qui dénoncent l’augmentation des coûts de certaines denrées, notamment le riz, l’huile, la viande importée et bien d’autres.
Face à cette situation de crise, le Front populaire ivoirien (FPI) de Pascal Affi N’guessan, est monté au créneau pour dénoncer l’inefficacité des mesures arrêtées par le gouvernement. « Devant un problème d’une telle envergure, botter en touche n’est pas une solution et conduit seulement à s’inquiéter davantage sur le sérieux mis pour appréhender les défis de la nation », fait savoir Issiaka Sangaré.
« Si la cherté de la vie était déjà un problème structurel de l’économie ivoirienne, la conjoncture dans laquelle nous vivons vient exacerber ce phénomène et nécessite une agilité de tous les instants », poursuit-il, en réponse au gouvernement qui, comme solution à cette crise, dit s’en remettre « à la concertation avec les acteurs concernés », c’est-à-dire les commerçants.
« Devant cette situation, le gouvernement aurait dû faire les deux choses suivantes : Prendre sa part de sacrifice avec une réduction des taxes indirectes, notamment, la TVA, les patentes et autres taxes sur la production et l’importation. En effet, toutes ces taxes concourent à la formation du prix final payé par le consommateur », fait remarquer le secrétaire général du FPI.
« Ayant fait sa part, le gouvernement aurait été plus crédible pour exiger un encadrement très précis des prix aux entreprises. Devant un problème d’une telle envergure, botter en touche n’est pas une solution et conduit seulement à s’inquiéter davantage sur le sérieux mis pour appréhender les défis de la nation (…) Nous invitons par conséquent, le gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour redonner leur dignité aux ivoiriens qui souffrent », exhorte le FPI.