La classe politique ivoirienne continue de réagir à la rencontre ADO-Gbagbo. Kobenan Kouassi Adjoumani, qui s’est réjoui des retrouvailles entre Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, n’a pas manqué de saluer le leadership du président de la République et l’humilité du fondateur du FPI (Front populaire ivoirien).
Ce qu’Adjoumani pense de la rencontre ADO-Gbagbo
Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo se sont rencontrés le mardi 27 juillet 2021 au Palais de la présidence de la République d’Abidjan-Plateau. La rencontre ADO-Gbagbo a fortement cristallisé l’attention des Ivoiriens au regard de la crise postélectorale 2010-2011 qui a fait 3 000 morts. Les deux hommes ont affirmé leur joie de se retrouver et ont promis d’oeuvrer ensemble pour l’instauration d’une paix véritable en Côte d’Ivoire.
Au lendemain des échanges entre les deux principaux protagonistes de la récente crise ivoirienne, Kobenan Kouassi Adjoumani a déclaré que « le RHDP se réjouit du caractère particulièrement chaleureux de ces retrouvailles entre le président de la République, SEM Alassane Ouattara, et le président Gbagbo Laurent qui ont décidé de tourner la page et d’ouvrir pour la Côte d’Ivoire le grand portail de la paix ». Dans une publication sur sa page Facebook, le porte-parole du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix) a salué « le leadership » d’Alassane Ouattara, ainsi que « sa clairvoyance politique, son engagement constant en faveur de la paix et du vivre ensemble ».
Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural a aussi salué « la démarche empreinte d’humilité » de Laurent Gbagbo « qui a exprimé en des termes justes, en sa qualité de chef de fil des prisonniers, son souhait de voir ces derniers libérés ». « En tout état de cause, les images que nous avons vues ce mardi 27 juillet 2021 sont les meilleures que l’on pouvait espérer voir en ces temps de quête de réconciliation nationale. Les discours que nous avons aussi entendus étaient les plus beaux que nous pouvions entendre dans notre marche commune vers la paix sincère et véritable », a poursuivi Adjoumani.