Décrispation: Michel Gbagbo et Koné Kafana se sont parlé

Gilbert Koné Kafana, maire de la commune de Yopougon, a reçu, ce lundi 2 août après-midi, à son cabinet, l’honorable Michel Gbagbo, député et fils de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo.

Gilbert Koné Kafana, maire RHDP de Yopougon, salue « l’esprit républicain » de Michel Gbagbo

Le maire de Yopougon, Gilbert Koné Kafana, a accordé, lundi 2 août 2021, à son cabinet sis à la mairie centrale de Yopougon, une audience à l’honorable Gbagbo Michel, député de Yopougon et membre du groupe parlementaire Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS).

À l’occasion, le coordonnateur régional associé du RHDP Yopougon, a salué l’esprit républicain de son « tombeur » aux dernières élections législatives dans la plus grande commune d’Abidjan. Pour le cadre du parti du président Ouattara, la visite du député Michel Gbagbo, entre dans la doite ligne du processus de réconciliation nationale, enclenché par le Président de la République, Alassane Ouattara.

 » J’ai eu plaisir à échanger avec le député Michel Gbagbo venu me rendre une visite de courtoisie ce lundi 2 août. Nous avons évoqué la nécessité pour les acteurs politiques de prendre part aux actions de réconciliation nationale, initiées par le Président de la République, SEM Alassane Ouattara », a déclaré le maire Koné Kafana à l’issue de la rencontre.

Il a saisi l’occasion de cette sympathique et sobre visite pour inviter les députés de Yopougon ainsi que les responsables des partis politiques de la commune, à la cérémonie officielle de Prise d’Armes du 7 août prochain, marquant la célébration de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.

Par des listes interposées, les deux hommes s’étaient affrontés lors des élections législatives du samedi 6 mars 2021. Des élections remportées par la liste EDS dont était membre Michel Gbagbo, cadre du Front populaire ivoirien (FPI) et fils de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) des charges de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011.