Claire Bahi a avoué avoir eu recours au fétichisme dans le cadre de sa carrière musicale alors qu’elle était encore membre du mouvement couper-décaler.
Claire Bahi: ‘’ Je voulais « gbasser (envoûter) » un Blanc pour pouvoir retourner en Europe…‘’
Convertie à la religion chrétienne après avoir fait les beaux jours de la musique urbaine, l’ex-Première dame du Coupé-décalé, Claire Bahi, continue de faire des aveux sur certains actes qu’elle a eu à poser par le passé. La nouvelle chantre dit avoir eu recours à la prostitution pendant sa vie d’artiste coupé-décalé. »La plupart des grosses voitures que je roulais, c’est des voitures qui coûtent facilement 40 à 50 millions de Fcfa … Regardez ce qu’on gagne dans nos cachets du côté d’Abidjan. Pour quelqu’un qui touche 300 à 500 mille Fcfa par cachet, comment fais-tu pour avoir une voiture de 60 millions de Fcfa et subvenir à tes autres besoins? C’était une sorte de prostitution. On est passé par beaucoup de choses; on a cherché mari des gens…Aujourd’hui, si je viens dénoncer tout ça, ce n’est pas pour blâmer ceux qui sont là-bas. Au contraire, c’est pour les encourager à accepter le Seigneur », a déclaré Claire Bahi.
Invitée récemment sur une chaîne de télévision ivoirienne, Claire Bahi a avoué avoir eu recours au fétichisme non pas pour réussir dans la musique, mais plutôt pour envoûter un homme. ‘’J’ai touché au fétiche ou au maraboutage. C’est quand on m’a rapatriée, je voulais « gbasser (envoûter) » un Blanc pour pouvoir retourner en Europe mais ça ne marchait pas. Je le dis, c’est du n’importe quoi. Moi je dis les choses telles qu’elles sont pour que les gens arrêtent certaines choses qui sont inutiles…’’, a-t-elle confié. Pour rappel, Claire Bahi a été rapatriée de la France dans les années 2000. C’est après son retour en Côte d’Ivoire, qu’elle a fait ses débuts dans la musique avec son titre ‘’ Bobara deni‘’ qui l’a révélée au grand public.