Le Burkina Faso est confronté au fléau du terrorisme qui fait de plus en plus de victimes. La CEDEAO, dans un communiqué, a réagi et annoncé un plan d’actions de lutte à la suite de la dernière attaque qui a fait plus de 100 morts.
Terrorisme : La CEDEAO s’engage à accompagner le Faso dans la lutte
Dans une attaque perpétrée, le mercredi 18 août 2021, sur l’axe Dori-Aribinda, à 25 kilomètres de la ville de Gorgadji, par de présumés djihadistes, plus d’une centaine de personnes ont trouvé la mort. Notamment les Forces de défense et de sécurité (FDS), les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), ainsi que des populations civiles. Dans leur riposte, l’armée burkinabè a abattu 58 terroristes.
Face à cet autre bain de sang, le président Roch Marc Christian Kaboré a décrété un deuil national de trois jours, avant de poster sur son compte Twitter, ce message : « Plusieurs compatriotes, parmi lesquels des civils, des FDS et des VDP, sont tombés ce 18 août, entre Arbinda et Gorgadji dans une attaque terroriste. En ces circonstances douloureuses, je présente mes condoléances aux familles éplorées et souhaite prompt rétablissement aux blessés. »
Dans un communiqué, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a également exprimé sa profonde indignation quant aux 30 civils, 14 éléments des Forces de défense et de sécurité et les 3 Volontaires pour la défense de la patrie tués dans cette attaque, ainsi que les 19 blessés.
« En ces circonstances douloureuses, le Président de la Commission de la CEDEAO présente ses condoléances les plus attristées au Gouvernement du Burkina Faso et aux familles endeuillées et souhaite prompt rétablissement aux blessés », peut-on lire dans ce communiqué.
Condamnant fermement ces « attaques barbares », la Commission de la CEDEAO exprime sa compassion et sa solidarité au Gouvernement du Burkina Faso et réaffirme qu’il se tient à ses côtés « dans cette guerre qui lui est imposée », tout en exprimant son ferme engagement pour « l’accompagner dans cette lutte, notamment à travers la mise en œuvre diligente du Plan d’actions régional de lutte contre le terrorisme ».
À noter que depuis 2015, la Patrie des hommes intègres est régulièrement frappée par des attaques terroristes dans ses régions nord et nord-ouest, ainsi que dans la zone des trois frontières Mali – Niger – Burkina Faso.