Les autorités ivoiriennes ont décidé de réduire, autant que faire se peut, les accidents de la circulation. C’est dans cette veine que le ministre de la Justice se dit favorable au retrait du permis de conduire en cas d’homicide involontaire.
Le retrait du permis de conduire, la solution de Sansan Kambilé contre les accidents
Au dernier Conseil national de sécurité (CNS) du 9 septembre dernier, Fidèle Sarassoro, Directeur de Cabinet du Président de la République, Alassane Ouattara, indiquait que le nombre d’ accidents de la circulation est de 1 377 cas contre 1 518 en juillet 2021, soit une baisse de 9%. Avec l’entrée en vigueur de la vidéo-verbalisation, les autorités mettent un point d’honneur à voir les accidents sur la voie publique être réduits davantage.
Mais loin de se contenter au paiement de simples contraventions, Sansan Kambilé entend durcir le ton contre tout conducteur qui serait coupable « d’homicide ou blessures involontaires ». Dans une circulaire, dont Afrique-sur7 a reçu copie, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux fait état de la modification de l’article 8 alinéa 1 portant « répression des infractions commises en matière de police de la circulation ».
Le nouvel article 8 en effet que « lorsque le titulaire d’un permis de conduire est condamné pour homicide ou blessures involontaires commis à l’occasion de la conduite d’un véhicule, le tribunal ou la cour peut, en raison des circonstances de l’infraction, prononcer l’annulation du permis de conduire ».
Cette nouvelle disposition étant plus explicite et plus facile à appliquer par les juges, le ministre Sansan Kambilé appelle donc les procureurs à requérir l’annulation du permis de conduire chaque fois que cela est nécessaire, et transmettre les décisions d’annulation de permis de conduire aux services compétents du ministère du Transport.
« J’attache du prix à l’exécution rigoureuse de la présente circulaire », s’est voulu formel le ministre de la Justice.