La mort d’ Adnan Walid al-Sahraoui a été annoncée dans la nuit du mercredi 15 septembre 2021, par Emmanuel Macron, sur sa page Facebook. Le Chef d’état-major de l’armée française précise cependant que la mort du chef terroriste est intervenue lors d’un raid dans la zone des trois frontières, du 17 et le 22 août.
La mort d’ Adnan Walid al-Sahraoui annoncée près d’un mois plus tard
« Adnan Walid al-Sahraoui, chef du groupe terroriste État islamique au Grand Sahara a été neutralisé par les forces françaises. Il s’agit d’un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel », a publié Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux.
Dès cette annonce faite par le Président de la République, chef suprême des armées, Florence Parly, ministre française des Armées, a pour sa part précisé que « la mort d’al-Sahraoui est un succès décisif contre l’EIGS, cette filiale de Daesh », avant que le général Thierry Burkhard, Chef d’état-major des armées, ne relate les circonstances de la neutralisation de ce patron du Djihad dans la région sahélienne.
À en croire le patron de l’armée française, la force Barkhane a en effet lancé un raid entre le 17 et le 22 août 2021, dans le cadre d’une opération « de reconnaissance et de harcèlement » dans la zone des trois frontières Mali – Burlina Faso – Niger. Aussi, les forces aériennes et terrestres engagées dans la forêt de Dangarous ont-elles capturé, un peu plus tôt, deux cadres de l’EIGS en juillet.
« Le 17 août, une frappe de drone a neutralisé deux djihadistes circulant sur une moto, avant qu’une vingtaine de commandos ne soient envoyés au sol, appuyés par des frappes de Mirage 2 000 », écrit sud-ouest.fr, qui précise par la suite que la vérification des corps des deux djihadistes neutralisés a permis d’identifier que l’un d’eux était Adnan Walid al-Sahraoui, le numéro 1 de l’EIGS.
L’on note toutefois que l’information sur la mort de al-Sahraoui intervient environ un mois avant le raid qui lui a été fatal. Et ce, dans un contexte de négociations entre Bamako et le groupe russe de sécurité privée, Wagner.