Le Cameroun a été frappé par une attaque le jeudi 16 septembre 2021 dans la région du nord-ouest. Le bilan fait état de plusieurs morts dans le rang des soldats du Bataillon d’intervention rapide (BIR). L’assaut est attribué aux combattants sépartistes.
Les combattants séparatistes frappent l’armée du Cameroun
L’attaque a eu lieu le jeudi 16 septembre 2021. Selon nos confrères du site Actucameroun, les combattants séparatistes ont lancé un assaut contre des éléments du Bataillon d’intervention rapide (BIR), qui étaient en pleine patrouille dans la région du nord-ouest. Ils ont tendu une embuscade au niveau de Sabga, dans la zone de Ndop. Un blindé de l’armée du Cameroun a été incendié par les séparatistes.
« Dans une autre vidéo non encore authentifiée, les ambazoniens ont présenté des cadavres de soldats qu’ils auraient tués et démembrés sans préciser le nombres de victimes dans le rang des forces de défense. Des AmbaBoys ont même arboré des tenues des soldats présumés tués. Les autres éléments du BIR qui ont survécu à l’attaque se seraient enfuis en brousse », rapporte notre source. Des informations mentionnent que plus de quinze soldats ont été tués au cours de l’attaque.
Très révolté après la publication des images des soldats camerounais, Serge Espoir Matomba a crié son indignation. « Des corps démembrés et suppliciés de nos soldats dans le NOSO : une honte pour notre démocratie ! J’ai les viscères serrés. Nous sommes en situation de légitime défense en zone anglophone. L’usage de la force est désormais une obligation pour l’Etat. Il faut sauver nos soldats, les populations et ramener la quiétude dans le NOSO », a écrit le premier secrétaire du PURS (Peuple uni pour la rénovation sociale) sur sa page Facebook.
« Nous n’oublierons jamais ce que devient le NOSO : un champ de ruine, le drame national. Parce que nous n’oublierons jamais aussi que nous sommes une nation, nous demandons de la reconnaissance pour ces fils et filles morts pour sauver nos vies. Qu’un hommage national leur soit dédié et que leurs familles restées à jamais orphelines, bénéficient du soutien et de l’accompagnement des pouvoirs publics », a-t-il dit.