Le Congrès constitutif du futur parti de Laurent Gbagbo est prévu à Abidjan les 16 et 17 octobre 2021, au Sofitel Hôtel Ivoire de Cocody, apprend-on de sources proches de l’ex-FPI GOR.
Tout est prêt pour le prochain Congrès constitutif du futur parti de Laurent Gbagbo
L’ancien Président Laurent Gbagbo accélère le processus de mise en place de son nouvel « instrument de combat ». De sources proches de l’ex-tendance du Front populaire ivoirien (FPI) dénommé Gbagbo ou rien (GOR), les assises relatives à la mise en place de ce nouveau parti politique se tiendront les 16 et 17 octobre prochain à Abidjan. Sur le terrain, tout se met déjà en place.
Mardi 7 septembre 2021, l’ex-président ivoirien, en rupture de ban avec son ancien Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, a procédé à la nomination des membres des commissions et groupes de réflexion élargis. La gestion de la coordination du comité de ce futur parti politique pro-Gbagbo a été confiée à ses fidèles compagnons, notamment son Directeur de cabinet, l’Ambassadeur Ackah Emmanuel, Dr Assoa Adou, Pr Sébastien Dano Djédjé , Pr Oulaye Hubert et Gnahoré Jean-Baptiste, préfet à la retraite.
Quant à la présidence dudit congrès, elle sera l’affaire de l’ancien ministre de la Réconciliation nationale Sébastien Dano Djédjé. Dans cette nouvelle aventure politique, Laurent Gbagbo peut compter sur l’adhésion de plusieurs partis politiques, dont l’ Union des nouvelles générations (UNG) du président Stéphane Kipré, et l’ensemble des partis membres de la plateforme politique Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), dont il est le référent politique.
D’autres grosses pointures, et non des moindres, notamment Simone Gbagbo et Charles Blé Goudé, ne prendront cependant pas part à ces assises. Si l’ex-Première Dame, reléguée au second plan dans ce parti en projet, a dénoncé « un manque de considération », s’est dit peu encline à « s’associer à cette initiative », l’ancien chef de file des jeunes patriotes, lui évoque son maintien en exil à La Haye en dépit de son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI) pour éviter de se prononcer sur la question.
« Je n’engagerai aucun débat politique tant que je ne mettrai pas mes deux pieds en Côte d’Ivoire. Celui qui n’est pas d’accord, qu’il quitte le COJEP », déclarait récemment Charles Blé Goudé.
C’est le lundi 9 août dernier que Laurent Gbagbo a annoncé publiquement sa décision de créer un nouveau parti politique, laissant le Front populaire ivoirien (FPI) qu’il avait fondé aux mains d’Affi N’Guessan, son ancien Premier ministre avec qui il s’est disputé, sept ans durant, la présidence du parti à la rose.