Alassane Ouattara suit avec beaucoup d’intérêt l’affaire de viol dans laquelle est cité Kouadio Konan Bertin dit KKB, son ministre de la Réconciliation et de la Cohésion sociale. Le président ivoirien a eu un échange avec l’ancien député de Port-Bouët.
Affaire viol KKB : Alassane Ouattara a pris une décision
L’affaire a éclaté au grand jour après la divulgation d’un audio qui mettrait en scène des envoyés de Kouadio Konan Bertin (KKB) pour tenter de régler à l’amiable le scandale d’un viol qu’aurait commis le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la Cohésion sociale. Une artiste camerounaise du nom de Sophie Dencia accuse l’ex-président de la jeunesse du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) d’avoir abusé d’elle alors que tous les deux avaient effectué un séjour à Divo.
Devant ce brûlant dossier, Alassane Ouattara a décidé de ne pas limoger Kouadio Konan Bertin. C’est du moins ce que révèle Jeune Afrique. En effet, le magazine panafricain rapporte sur son site officiel que le chef de l’État a reçu le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion sociale le 28 septembre 2021, en compagnie du Premier ministre Patrick Achi. Notre source révèle qu’à la suite des échanges, le président de la République a préféré garder KKB dans le gouvernement ivoirien. Pour le moment.
Invité sur la chaine nationale, le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2020 a affirmé ne rien avoir à se reprocher. « C’est pourquoi je dis, pour respect pour les Ivoiriens, je vous remercie de m’en parler et de me donner l’occasion d’en dire un mot. Je vais rassurer les Ivoiriens pour leur dire que je n’ai rien à me reprocher. Sauf que c’est un dossier pénal, qui est aujourd’hui entre les mains de la justice. Et il appartient à mes avocats de l’évoquer les prochains jours. Ils vont donner quelques éléments qui vont les rassurer davantage », s’est-il exprimé.
Dans la foulée, la Ligue ivoirienne des droits des femmes a été saisie par la présumée victime qui a pris le soin de porter plainte contre le ministre ivoirien. L’organisation a donc appelé la justice ivoirienne et le procureur de la République de faire la lumière sur cette affaire. Pour sa part, KKB a également saisi la justice en déposant une plainte pour « escroquerie » et « diffamation ».