L’ex-président géorgien, Mikheïl Saakachvili, a été arrêté à son retour après huit ans d’exil, a annoncé jeudi le Premier ministre Irakli Garibachvili.
Tbilissi met Mikheïl Saakachvili hors d’état de nuire
Entré clandestinement en Georgie la nuit précédente, après huit ans sans y avoir mis les pieds, le meneur de l’opposition, Mikheïl Saakachvili, a été mis aux arrêts par les autorités de son pays.
« Je souhaite informer la population que le troisième président géorgien, Mikheïl Saakachvili, a été arrêté. Il a été transféré vers une prison », a déclaré M. Garibachvili lors d’un point presse spécial à Tbilissi.
Selon lui, les forces de l’ordre géorgiennes ont suivi ses déplacements depuis l’Ukraine et ont « décidé d’une opération de police au lieu et au moment où il y avait le moins d’obstacles à l’arrestation ».
Les forces de l’ordre avaient reçu des informations évoquant des déplacements de M. Saakachvili d’Ukraine en Géorgie. L’homme politique était activement recherché pour « abus de pouvoir » dans une affaire qu’il estime être politique et pour laquelle il a été condamné par contumace à six ans de prison en 2018.
Avant son arrestation, Mikheïl Saakachvili avait appelé ses partisans à se réunir dimanche et à marcher vers la capitale Tbilissi « pour protéger les résultats du vote ». Mikheïl Saakachvili est un habitué des coups d’éclat.
En 2017, il était illégalement entré, à pied, en Ukraine où il avait également des problèmes judiciaires entouré d’une foule de partisans, une scène rocambolesque.